
© RFF/Capa/Julien Daniel (Toma)
L'Araf est "perplexe" quant aux propositions de la SNCF pour désendetter le rail. "La réponse proposée comme une solution potentielle me laisse perplexe, c'est un peu hâtif", a déclaré le président de l'Araf, Pierre Cardo. "La SNCF propose de prendre sa part dans la dette, le reste allant à l’État, aux Régions et aux usagers", a-t-il précisé. La compagnie ferroviaire a annoncé qu'elle était disposée à reprendre à son compte une partie de la dette historique de RFF, qui s'élève à 30 milliards d'euros. Dans son schéma, le reste de l'effort de désendettement serait fourni par les Autorités organisatrices des transports (Régions), les usagers et "la collectivité nationale".
"Je ne vois pas le gouvernement accepter une augmentation de sa dette en récupérant une partie de celle de RFF", a déclaré Pierre Cardo, faisant allusion à l'état des finances publiques et à la réduction des déficits. Quant aux Régions, le président de l'Autorité a rappelé que leurs ressources allaient baisser. "Les dotations de l’État vont se réduire, on le sait,", a-t-il déclaré. M. Cardo a aussi dit recevoir des courriers "des Régions qui se plaignent que le train est cher, que le service n'est pas de bonne qualité et que la comptabilité de la SNCF est opaque".
Des contradictions
Le président de l'Araf voit également une contradiction dans les propositions de la SNCF qui, d'un côté, annonce qu'elle veut proposer des prix bas et de l'autre suggère d'augmenter les tarifs. "Je ne vois pas comment on peut lancer une tarification basse pour permettre aux gens, et notamment aux jeunes, de continuer à prendre les transports en communs et en même temps dire que l'on va augmenter la participation des usagers", a-t-il expliqué.
"Je ne vois pas le gouvernement accepter une augmentation de sa dette en récupérant une partie de celle de RFF", a déclaré Pierre Cardo, faisant allusion à l'état des finances publiques et à la réduction des déficits. Quant aux Régions, le président de l'Autorité a rappelé que leurs ressources allaient baisser. "Les dotations de l’État vont se réduire, on le sait,", a-t-il déclaré. M. Cardo a aussi dit recevoir des courriers "des Régions qui se plaignent que le train est cher, que le service n'est pas de bonne qualité et que la comptabilité de la SNCF est opaque".
Des contradictions
Le président de l'Araf voit également une contradiction dans les propositions de la SNCF qui, d'un côté, annonce qu'elle veut proposer des prix bas et de l'autre suggère d'augmenter les tarifs. "Je ne vois pas comment on peut lancer une tarification basse pour permettre aux gens, et notamment aux jeunes, de continuer à prendre les transports en communs et en même temps dire que l'on va augmenter la participation des usagers", a-t-il expliqué.