
Au port de Marseille, le bassin Mirabeau est attenant au terminal à conteneurs de Mourepiane ©Franck André
Dans le cadre de ses opérations de dragage, le Grand Port maritime de Marseille (GPMM) sollicite une nouvelle autorisation pour confiner ses sédiments sur le bassin Mirabeau à Marseille, la précédente étant échue depuis 2011. Ce bassin est attenant au terminal à conteneurs de Mourepiane. Compte tenu des évolutions législatives notamment en matière de déchets, l'Autorité environnementale rattachée au Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) a rendu un avis motivé à cette demande en septembre. Elle recommande au GPMM de "clarifier le statut réglementaire du projet avant l'enquête publique" et de conduire des études hydrologiques complémentaires ainsi que sur les risques pour le milieu des opérations de dragage. À plus long terme, l'Autorité pose la question du devenir du bassin de confinement après son comblement, et des sédiments qui continueront à être dragués ultérieurement. Plus globalement, elle appelle le GPMM à mettre en œuvre "une gestion des sédiments de dragage respectueuse pour l'environnement" sur l'ensemble de ses installations.
Gestion de l'eau à La Réunion
Dans la même communication de septembre, le CGEDD revient aussi sur le projet stratégique 2014-2018 de Port Réunion. Celui-ci se combine avec des aménagements de collectivités locales. Aussi, l'autorité environnementale demande-t-elle au Grand Port maritime de La Réunion de "préciser pour chacun des projets du port ceux qui découlent de son projet stratégique" et la gestion foncière associée. À partir de ce nouvel état des lieux, ses principales recommandations portent sur les modalités de gestion et sur la prise en compte de l'érosion marine et des risques de submersion dans les choix d'aménagement. Ceux-ci ciblent le projet de plateforme de transbordement de conteneurs et surtout, l'implantation d'un site de stockage de gaz naturel liquéfié et de matières dangereuses. Enfin, l'Autorité environnementale attire l'attention sur "la gestion durable de la ressource en eau dans un département où elle est rare et sur le cumul des impacts du projet stratégique avec la nouvelle route du littoral".
Gestion de l'eau à La Réunion
Dans la même communication de septembre, le CGEDD revient aussi sur le projet stratégique 2014-2018 de Port Réunion. Celui-ci se combine avec des aménagements de collectivités locales. Aussi, l'autorité environnementale demande-t-elle au Grand Port maritime de La Réunion de "préciser pour chacun des projets du port ceux qui découlent de son projet stratégique" et la gestion foncière associée. À partir de ce nouvel état des lieux, ses principales recommandations portent sur les modalités de gestion et sur la prise en compte de l'érosion marine et des risques de submersion dans les choix d'aménagement. Ceux-ci ciblent le projet de plateforme de transbordement de conteneurs et surtout, l'implantation d'un site de stockage de gaz naturel liquéfié et de matières dangereuses. Enfin, l'Autorité environnementale attire l'attention sur "la gestion durable de la ressource en eau dans un département où elle est rare et sur le cumul des impacts du projet stratégique avec la nouvelle route du littoral".