L'État espère une participation de DCNS dans le futur STX France

Le gouvernement français préférerait un repreneur industriel pour les chantiers navals STX de Saint-Nazaire, et verrait d'un bon œil une participation du français DCNS, a déclaré le secrétaire d’État à l'Industrie Christophe Sirugue.
Alors que la justice coréenne cherche un repreneur à sa maison mère STX Offshore & Shipbuilding pour éviter sa liquidation, les chantiers navals STX France se retrouvent également sur le marché.
À ce sujet, Christophe Sirugue a jugé mardi 8 novembre que "la France souhaite que soit privilégié un repreneur avec une vocation industrielle". Le secrétaire d’État à l'Industrie répondait ainsi à une question sur l'avenir de la filiale française du groupe asiatique, émanant du sénateur PS de Loire-Atlantique Yannick Vaugrenard, lors d'une audition devant la commission des affaires économiques du Sénat sur le projet de loi de finances 2017.
"Je ne trouverais pas anormal que DCNS participe" à un éventuel consortium pour la reprise de STX, "cela me paraîtrait assez cohérent", a ajouté Christophe Sirugue.
Quatre sociétés sont candidates au rachat du groupe sud-coréen en difficulté STX Offshore and Shipbuilding, dont la situation contraste avec sa filiale française en plein essor STX France à Saint-Nazaire, qui s'est fait une spécialité des navires de croisière et dispose d'un épais carnet de commandes.

Droit de veto de l’État français

"À ma connaissance il y a quatre offres, dont deux avec une vocation industrielle", a dit le secrétaire d’État, sans les détailler. Selon des médias sud-coréens, le néerlandais Damen, l'italien Fincantieri et le groupe français DCNS sont notamment sur les rangs. Le nom du groupe asiatique Genting Hong Kong, qui a récemment racheté quatre chantiers navals en Allemagne, circule également.
Le tribunal de commerce de Séoul doit se prononcer le 11 novembre sur la recevabilité des différents dossiers de reprise. Christophe Sirugue a ajouté avoir fait part de la position française sur STX auprès de l'ambassadeur de Corée du Sud en France et du ministre sud-coréen de l'Industrie, tout en précisant que la décision revenait à la justice sud-coréenne.
Disposant d'un tiers du capital de STX France, l’État français pourrait toutefois user de son droit de veto en cas de décision jugée contraire aux intérêts des chantiers navals de Saint-Nazaire, ou du dispositif législatif sur les investissements étrangers en France (décret Alstom), a encore prévenu Christophe Sirugue.

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