L'État français veille sur les chantiers navals de Saint-Nazaire, mais ne veut pas les racheter

Le gouvernement français a assuré qu'il ne prévoyait pas de nationaliser les chantiers navals STX de Saint-Nazaire, mis en vente par leur maison mère sud-coréenne, STX, mais entend peser dans le choix du repreneur de ce fleuron industriel.
L'objectif de l'État "n'est pas de devenir actionnaire majoritaire de la société STX France mais de peser dans le choix du repreneur pour que les chantiers de Saint-Nazaire puissent disposer d'un actionnariat industriel solide capable d'accompagner leur développement sur le long terme", selon le secrétaire d'État à l'Industrie, Christophe Sirugue.
Le quotidien "Libération" a affirmé lundi 10 octobre, que l'État français, déjà présent au capital de STX France, pourrait en devenir l'actionnaire majoritaire, notamment pour faire barrage à une reprise par "des Chinois aux poches profondes qui peuvent viser un transfert" de technologies.
L'État français détient un tiers des ex-Chantiers de l'Atlantique depuis 2008, et leur rachat au norvégien Aker Yards par STX Offshore and Shipuilding, filiale de construction navale du conglomérat sud-coréen STX, propriétaire des deux tiers restants. Selon plusieurs sources, l'État avait alors déboursé environ 100 millions d'euros pour sa participation.

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