L’État vole au secours du site Alstom de Belfort

Le gouvernement a annoncé mardi 4 octobre de nouvelles commandes pour maintenir l'activité de l'usine de Belfort, où Alstom s'est pour sa part engagé à investir 40 millions d'euros d'ici 2020. L’État achètera quinze TGV destinés aux lignes Intercités Bordeaux-Marseille et Montpellier-Perpignan, en plus de six TGV pour la liaison Paris-Turin-Milan déjà évoqués. La SNCF commandera vingt locomotives diesel dédiées au remorquage et la commande de trente trains Intercités, annoncée en février par le gouvernement, sera concrétisée d'ici à la fin du mois.
Les investissements d'Alstom seront principalement dédiés au développement et à la production d'un nouveau modèle de locomotive hybride ou diesel. Le groupe y consacrera 30 millions d'euros d'ici à 2018 avec un possible financement complémentaire de l’État.
En outre, 5 millions d'euros seront dépensés d'ici à 2019 pour moderniser les ateliers de maintenance ferroviaire du site de Belfort, avec l'objectif de doubler les effectifs sur cette activité, soit 150 salariés à terme.
Enfin, Alstom investira 5 millions d'euros supplémentaires d'ici à 2020 pour diversifier la production de l'usine de Belfort, berceau du TGV qui compte plus de 400 salariés, et l'orienter vers d'autres types de trains mais aussi de véhicules routiers, notamment le bus électrique.
Ces investissements s'ajouteront au projet de "TGV du futur", qu'Alstom et la SNCF doivent concevoir d'ici fin 2017, en vue d'éventuelles commandes qui profiteraient en partie à l'usine de Belfort à partir de 2021. Le constructeur ferroviaire et l’État, via l'Ademe, y consacreront 30 millions d'euros sur deux ans.

Industrie

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15