
Les volumes conteneurisés importés par les ports asiatiques ont progressé de 1,2 % © Hong Kong Maritime and Port Board
Dans le secteur de la ligne régulière, les volumes conteneurisés globaux ont progressé en Extrême-Orient de seulement 0,2 % en 2019 pour atteindre 117,9 millions d'EVP, selon le consultant Container Trade Statistics (CTS). À 23,1 millions d'EVP, le volume de conteneurs à l'export en sortie de cette région du monde a diminué de 0,6 % tandis que le nombre d'EVP à l'import a marqué une hausse de 1,2 %, à 23 M EVP. Quant au trafic intra-asiatique, il a crû de 0,6 %, à 42,7 M EVP.
Sur le registre des parts de marché, l'export représente 44 %, devant l'Intra-Asie, avec 36 %, et l'import (20 %). Selon Dynamar, le consultant néerlandais, le marché conteneurisé à l'export d'Asie a augmenté sur l'Europe, l'Afrique subsaharienne et l'Amérique latine mais a marqué un recul sur l'Amérique du Nord, l'Australasie, le Moyen-Orient et l'Inde.
Les volumes destinés à l'Europe, qui ont représenté 16,6 M EVP (32 % des parts de marché), ont augmenté de 2,6 %. Vers l'Amérique latine (8 % du total), ils n'ont évolué que de + 0,7 %, à 3,90 M EVP. Ceux à destination de l'Afrique subsaharienne (6 % du total) ont progressé de 4,7 %, à 3,16 M EVP.
En revanche, ceux destinés à l'Amérique du Nord (une région qui pèse malgré tout 36 % des parts de marché) ont baissé de 2,5 %, à 18,7 M EVP. Ceux à l'export vers le Moyen-Orient et l'Inde (14 % du total) ont baissé de 3,1 %, à 7,04 M EVP. Enfin, à 2,62 M EVP, les flux conteneurisés vers l'Austrasie (5 % du marché total) ont diminué de 5,8 %.
Sur le registre des parts de marché, l'export représente 44 %, devant l'Intra-Asie, avec 36 %, et l'import (20 %). Selon Dynamar, le consultant néerlandais, le marché conteneurisé à l'export d'Asie a augmenté sur l'Europe, l'Afrique subsaharienne et l'Amérique latine mais a marqué un recul sur l'Amérique du Nord, l'Australasie, le Moyen-Orient et l'Inde.
Les volumes destinés à l'Europe, qui ont représenté 16,6 M EVP (32 % des parts de marché), ont augmenté de 2,6 %. Vers l'Amérique latine (8 % du total), ils n'ont évolué que de + 0,7 %, à 3,90 M EVP. Ceux à destination de l'Afrique subsaharienne (6 % du total) ont progressé de 4,7 %, à 3,16 M EVP.
En revanche, ceux destinés à l'Amérique du Nord (une région qui pèse malgré tout 36 % des parts de marché) ont baissé de 2,5 %, à 18,7 M EVP. Ceux à l'export vers le Moyen-Orient et l'Inde (14 % du total) ont baissé de 3,1 %, à 7,04 M EVP. Enfin, à 2,62 M EVP, les flux conteneurisés vers l'Austrasie (5 % du marché total) ont diminué de 5,8 %.
"Hausse sur l'Europe, recul sur l'Amérique du Nord"
Les volumes conteneurisés importés par les ports asiatiques ont progressé de 1,2 %. L'Europe et l'Afrique subsaharienne ont représenté les deux secteurs ayant affiché les plus fortes croissances. Le Vieux-Continent (35 % de parts de marché), avec 8,12 M EVP, a augmenté de 6,3 %. L'Afrique subsaharienne (6 % du total) a progressé de 8,8 % pour atteindre 1,27 M EVP.
L'Amérique du Nord (32 % du volume total) a enregistré un léger repli de 0,8 %, à 7,45 M EVP. La région Moyen-Orient et Inde (12 %) a baissé de 5,4 %, à 2,83 M EVP. L'Amérique latine (8 %) a reculé de 0,8 %, à 1,88 M EVP. Quant à l'Australasie (7 %), elle a reculé de 4,2 %, à 1,58 M EVP.
En termes de volumes, il faudra rester très attentif à l'évolution attendue en 2020 puisque le coronavirus risque fort de transformer la stabilité vécue en 2019 en recul. Nombre de porte-conteneurs sont déjà en attente d'affrètement et le monde du shipping se plaint de ne plus trouver beaucoup de conteneurs vides vu que des livraisons n'ont pas encore pu être effectuées dans des conditions normales.
Taux de fret : évolutions modestes
Sur le registre des taux de fret, le dernier trimestre 2019 a fait état d'une situation contrastée par rapport à 2018, selon Dynamar. En sortie d'Extrême-Orient sur l'Europe, tous les marchés mondiaux (Europe, Amérique du Nord, Moyen-Orient et Inde, Amérique latine, Australasie, Afrique subsaharienne et Intra-Asie) ont connu des baisses moyennes se situant entre 3 et 5 %, à l'exception du secteur Moyen-Orient-Inde qui, lui, a connu une bonne hausse (7 à 20 %).
Dans l'autre sens, ces mêmes marchés ont connu à l'import des diminutions moyennes plus importantes (- 10 %). Seuls les secteurs Moyen-Orient-Inde et l'Amérique latine s'en sont tirés avec des augmentations timides de 5 %. Selon le consultant néerlandais, la situation est restée décevante pour les opérateurs mondiaux puisque aucun marché n'a véritablement connu de restauration par rapport à l'année précédente.