Inquiètes pour leur activité, les compagnies aériennes mondiales réunies en Assemblée générale au Mexique demandent la reprise des vols depuis et vers le Qatar.
Le directeur général de l'Association internationale du transport aérien (Iata) Alexandre de Juniac a réclamé mardi 6 juin le rétablissement au plus vite de la connectivité avec le Qatar, dans l'intérêt des compagnies aériennes et des passagers.
"Nous admettons bien sûr que les pays aient le droit de fermer les frontières, c'est le droit souverain de chaque pays" mais "il faut rétablir la connectivité avec le Qatar le plus vite possible", a-t-il déclaré en marge de la 73e Assemblée générale de l'Association à Cancun en soulignant l'importance de frontières ouvertes pour l'industrie, le commerce et la circulation des personnes.
Interdictions de survol
La plupart des responsables des compagnies aériennes réunies à Cancun étaient mardi matin encore dans l'inconnu quant aux répercussions exactes de la décision sur leur activité et espéraient un règlement rapide de la crise.
L'Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Yémen, l'Égypte et les Maldives ont annoncé le 5 juin rompre toute relation diplomatique avec le Qatar, accusé de "soutenir le terrorisme". Cette décision s'est accompagnée de mesures économiques comme la fermeture des frontières terrestres et maritimes entre ces pays et le Qatar, ainsi que des interdictions de survol aux compagnies aériennes qataries ou des restrictions aux déplacements des personnes.
"Nous admettons bien sûr que les pays aient le droit de fermer les frontières, c'est le droit souverain de chaque pays" mais "il faut rétablir la connectivité avec le Qatar le plus vite possible", a-t-il déclaré en marge de la 73e Assemblée générale de l'Association à Cancun en soulignant l'importance de frontières ouvertes pour l'industrie, le commerce et la circulation des personnes.
Interdictions de survol
La plupart des responsables des compagnies aériennes réunies à Cancun étaient mardi matin encore dans l'inconnu quant aux répercussions exactes de la décision sur leur activité et espéraient un règlement rapide de la crise.
L'Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Yémen, l'Égypte et les Maldives ont annoncé le 5 juin rompre toute relation diplomatique avec le Qatar, accusé de "soutenir le terrorisme". Cette décision s'est accompagnée de mesures économiques comme la fermeture des frontières terrestres et maritimes entre ces pays et le Qatar, ainsi que des interdictions de survol aux compagnies aériennes qataries ou des restrictions aux déplacements des personnes.
