L'Iran commence à rénover sa flotte aérienne

L'Iran a commencé à rénover sa flotte aérienne civile après la levée des sanctions sur le transport aérien décrétée dans le cadre des négociations nucléaires avec les grandes puissances, a affirmé le ministre iranien chargé des transports. L'industrie du transport aérien est soumise à un embargo américain qui empêche les constructeurs occidentaux de vendre des appareils et des pièces détachées aux compagnies iraniennes. Cet embargo a été partiellement levé par l'accord intérimaire destiné à lever les inquiétudes sur le programme nucléaire controversé de Téhéran, appliqué depuis janvier. L'un des points de l'accord porte sur les pièces détachées et les réparations de sécurité, mais la vente d'appareils reste interdite. Cette industrie "respire un peu avec la levée partielle des sanctions", a expliqué le ministre de la Route, Abbas Akhoundi, en charge des transports. "Dix avions civils ont été récemment ajoutés à la flotte iranienne, ce qui signifie une augmentation de 2.800 sièges et la réduction de l'âge moyen de la flotte d'un an et demi". Il n'a pas précisé l'origine de ces avions. L'Iran a également récemment envoyé des appareils dans des pays étrangers pour être réparés. Au cours des dernières années, l'Iran a acheté ou loué des avions d'occasions, notamment des Airbus. Les États-Unis ont autorisé Boeing en avril à vendre des pièces détachées d'avions de ligne à l'Iran. Ce feu vert porte sur "une courte durée" et concerne "les pièces détachées des avions de ligne qui ont besoin d'être changées pour des raisons de sûreté".
Un autre groupe américain, le conglomérat General Electric (GE), a aussi obtenu des autorités américaines la permission de vendre à l'Iran des pièces détachées d'avions de ligne. GE fabrique notamment des réacteurs. Pour contourner l'embargo, l'Iran a développé la construction d'avions de type russe ou ukrainien, notamment des Antonov 140 pour ses vols intérieurs. L'un des neuf Antonov actuellement utilisés s'est écrasé en juillet peu après son décollage de l'aéroport de Mehrabad, dans le sud de Téhéran, faisant 39 morts. Après cet accident, le gouvernement a interdit le vol des Antonov 140 et créé une commission d'enquête.

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