
"La République islamique a répété à de nombreuses reprises que la fermeture du détroit d'Ormuz n'est pas à son agenda car elle croit que la stabilité et le calme sont indispensables pour permettre aux pays de la région d'avancer sur la voie du développement", a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. Ramin Mehmanparast a fait cette mise au point après que des rumeurs sur un possible exercice militaire iranien de fermeture du détroit eurent fait flamber le pétrole sur le marché mondial, notamment à New York où le baril de light sweet crude a terminé au-delà de 100 dollars, gagnant plus de 2 %.
L'essentiel de la production pétrolière de l'Arabie saoudite, des monarchies pétrolière du Golfe et de l'Iran transite par le détroit d'Ormuz, qui sépare le Golfe de l'océan Indien.
La rumeur est née de la déclaration d'un député iranien cité par une agence affirmant que les Gardiens de la révolution avaient prévu des manœuvres sur le thème de la fermeture du détroit, sans autre précision. Cette information, qu'aucun autre média ou responsable iranien n'a confirmée, a été retirée peu après. Les "Pasdaran", corps d'élite des forces armées iraniennes, sont responsables de la sécurité dans le Golfe. Ils ont évoqué à plusieurs reprises la possibilité de fermer le détroit en représailles si l'Iran était attaqué ou empêché d'exporter son pétrole par la voie maritime.
L'essentiel de la production pétrolière de l'Arabie saoudite, des monarchies pétrolière du Golfe et de l'Iran transite par le détroit d'Ormuz, qui sépare le Golfe de l'océan Indien.
La rumeur est née de la déclaration d'un député iranien cité par une agence affirmant que les Gardiens de la révolution avaient prévu des manœuvres sur le thème de la fermeture du détroit, sans autre précision. Cette information, qu'aucun autre média ou responsable iranien n'a confirmée, a été retirée peu après. Les "Pasdaran", corps d'élite des forces armées iraniennes, sont responsables de la sécurité dans le Golfe. Ils ont évoqué à plusieurs reprises la possibilité de fermer le détroit en représailles si l'Iran était attaqué ou empêché d'exporter son pétrole par la voie maritime.