"Si les pays pétroliers du golfe Persique donnent le feu vert pour remplacer le pétrole iranien et coopèrent avec les pays aventuriers (occidentaux), ils seront responsables des incidents qui se produiront et leur geste ne sera pas amical", a déclaré le représentant de l'Iran auprès de l'Opep, Mohammad Ali Khatibi. Plusieurs responsables occidentaux ont affirmé ces dernières semaines que des pays du Golfe, en particulier l'Arabie saoudite, allaient compenser le déficit d'offre en cas d'embargo contre les exportations pétrolières iraniennes, afin de convaincre les pays asiatiques, en particulier le Japon et la Corée du Sud, de participer à la démarche. "Si les pays du Golfe proclament clairement leur intention de ne pas compenser le pétrole iranien en cas de sanctions, les pays aventuriers ne seront pas enclins" à prendre de telles décisions, a estimé M. Khatibi, dont le pays est accusé de développer l'arme atomique sous le couvert d'un programme nucléaire civil, malgré les dénégations de Téhéran.
Le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a assuré que son pays, qui produit actuellement 10 millions de barils de pétrole par jour (mbj), était "capable de produire 12,5 mbj, de répondre aux besoins du marché mondial et de satisfaire toute augmentation de la demande des pays consommateurs". L'Union européenne doit finaliser le 23 janvier les modalités d'un embargo sur le pétrole iranien, qui pourrait être mis en place sur six mois. L'Iran, deuxième producteur de l'Opep, produit 3,5 millions de barils de pétrole par jour et tire 80 % de ses devises de ses exportations pétrolières. Environ 18 % des exportations pétrolières de l'Iran partent vers l'UE, essentiellement l'Italie (180.000 b/j), l'Espagne (160.000 b/j) et la Grèce (100.000 b/j). Les principaux clients asiatiques du pétrole iranien, la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l'Inde et la Turquie, se sont montrés réticents envers un embargo sur le pétrole iranien, ou l'ont rejeté, tout comme la Russie.
Face à ces possibles nouvelles sanctions, l'Iran a soufflé le chaud et le froid ces dernières semaines, promettant de répliquer en fermant le détroit d'Ormuz, par où transite 35 % du trafic pétrolier maritime mondial, avant de revenir sur ces menaces. Le Premier ministre britannique, David Cameron, a prévenu que "le monde entier" se mobiliserait en cas de fermeture par l'Iran du détroit stratégique d'Ormuz, dans une interview le 13 janvier à la chaîne al-Arabiya. "Il est dans l'intérêt du monde entier que ce détroit soit ouvert, et s'il y avait la moindre menace de le fermer, je suis certain que le monde entier se rassemblerait et s'assurerait qu'il demeure ouvert", a dit le Premier ministre lors de cette interview accordée à l'occasion d'une visite à Ryad.
Le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a assuré que son pays, qui produit actuellement 10 millions de barils de pétrole par jour (mbj), était "capable de produire 12,5 mbj, de répondre aux besoins du marché mondial et de satisfaire toute augmentation de la demande des pays consommateurs". L'Union européenne doit finaliser le 23 janvier les modalités d'un embargo sur le pétrole iranien, qui pourrait être mis en place sur six mois. L'Iran, deuxième producteur de l'Opep, produit 3,5 millions de barils de pétrole par jour et tire 80 % de ses devises de ses exportations pétrolières. Environ 18 % des exportations pétrolières de l'Iran partent vers l'UE, essentiellement l'Italie (180.000 b/j), l'Espagne (160.000 b/j) et la Grèce (100.000 b/j). Les principaux clients asiatiques du pétrole iranien, la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l'Inde et la Turquie, se sont montrés réticents envers un embargo sur le pétrole iranien, ou l'ont rejeté, tout comme la Russie.
Face à ces possibles nouvelles sanctions, l'Iran a soufflé le chaud et le froid ces dernières semaines, promettant de répliquer en fermant le détroit d'Ormuz, par où transite 35 % du trafic pétrolier maritime mondial, avant de revenir sur ces menaces. Le Premier ministre britannique, David Cameron, a prévenu que "le monde entier" se mobiliserait en cas de fermeture par l'Iran du détroit stratégique d'Ormuz, dans une interview le 13 janvier à la chaîne al-Arabiya. "Il est dans l'intérêt du monde entier que ce détroit soit ouvert, et s'il y avait la moindre menace de le fermer, je suis certain que le monde entier se rassemblerait et s'assurerait qu'il demeure ouvert", a dit le Premier ministre lors de cette interview accordée à l'occasion d'une visite à Ryad.