
"À l'avenir, Airbus Aerial étendra son portefeuille dans le domaine du fret et de la connectivité aérienne" © Airbus
Au cours des dernières années, de nombreux pays ont exprimé leurs inquiétudes face à la multiplication des incidents dans le trafic aérien commercial impliquant des drones civils volant trop près des aéroports. Le projet vise à établir un partage en temps réel des informations fournies par les États membres avec la création à terme d'une base de données internationale, a expliqué Leslie Cary, responsable du programme sur les aéronefs sans pilote à l'OACI.
Avant de fixer un calendrier sur la mise en place d'un tel système de suivi mondial des drones, les autorités de l'aviation civile veulent identifier le plus largement possible les besoins et les contraintes des 191 États membres. Avec cet objectif, une vaste consultation est engagée pour savoir notamment le type de technologie à adopter pour la puce d'identification.
Toute personne ou entreprise est appelée à soumettre ses idées à l'OACI d'ici mi-juillet, avant que les "meilleures propositions retenues" ne soient évaluées lors d'une conférence en septembre à Montréal. Ce processus, une première pour l'organisation onusienne, a été choisi pour accélérer les discussions car l'industrie des drones progresse si rapidement "qu'elle ne peut attendre des années avant d'avoir un cadre réglementaire", a souligné Leslie Cary.
Cet appel à contributions est un premier pas pour harmoniser les réglementations sur les drones entre les États ayant mandaté l'OACI à réguler cette industrie en pleine expansion qui échappe aux normes du transport aérien international. Leslie Cary précise que "tous ces États font face aux mêmes problèmes" de sécurité aérienne et souhaitent se "mettre d'accord sur un terrain de jeu commun". Les directions de l'aviation civile des principaux États membres de l'OACI réclament un socle commun pour la réglementation pouvant ensuite être adapté par les gouvernements.
L'OACI, dont le mandat ne porte pas sur les domaines militaires, a décidé d'étendre son mandat aux drones à la demande des États membres, sans toutefois avoir une feuille de route clairement définie. "Nous ne proposons pas la solution, nous posons la question", résume Leslie Cary. Bien que la consultation vise avant tout à homogénéiser les réglementations au niveau international, "la responsabilité de mise en place du système au niveau national reviendra aux États", a noté Leslie Cary.
Des normes relatives au poids ou à l'altitude maximale autorisée en fonction de la catégorie de drone utilisé sont généralement définies au niveau des pays par leur direction de l'aviation civile, l'OACI ayant un rôle purement consultatif. L'OACI recommande actuellement de ne pas faire voler un drone à moins de 50 mètres d'une personne, d'un véhicule ou d'un bâtiment, de ne jamais guider son drone à une hauteur de plus de 150 mètres et de rester à plus de 8 km d'un aéroport.
Avant de fixer un calendrier sur la mise en place d'un tel système de suivi mondial des drones, les autorités de l'aviation civile veulent identifier le plus largement possible les besoins et les contraintes des 191 États membres. Avec cet objectif, une vaste consultation est engagée pour savoir notamment le type de technologie à adopter pour la puce d'identification.
Toute personne ou entreprise est appelée à soumettre ses idées à l'OACI d'ici mi-juillet, avant que les "meilleures propositions retenues" ne soient évaluées lors d'une conférence en septembre à Montréal. Ce processus, une première pour l'organisation onusienne, a été choisi pour accélérer les discussions car l'industrie des drones progresse si rapidement "qu'elle ne peut attendre des années avant d'avoir un cadre réglementaire", a souligné Leslie Cary.
Cet appel à contributions est un premier pas pour harmoniser les réglementations sur les drones entre les États ayant mandaté l'OACI à réguler cette industrie en pleine expansion qui échappe aux normes du transport aérien international. Leslie Cary précise que "tous ces États font face aux mêmes problèmes" de sécurité aérienne et souhaitent se "mettre d'accord sur un terrain de jeu commun". Les directions de l'aviation civile des principaux États membres de l'OACI réclament un socle commun pour la réglementation pouvant ensuite être adapté par les gouvernements.
L'OACI, dont le mandat ne porte pas sur les domaines militaires, a décidé d'étendre son mandat aux drones à la demande des États membres, sans toutefois avoir une feuille de route clairement définie. "Nous ne proposons pas la solution, nous posons la question", résume Leslie Cary. Bien que la consultation vise avant tout à homogénéiser les réglementations au niveau international, "la responsabilité de mise en place du système au niveau national reviendra aux États", a noté Leslie Cary.
Des normes relatives au poids ou à l'altitude maximale autorisée en fonction de la catégorie de drone utilisé sont généralement définies au niveau des pays par leur direction de l'aviation civile, l'OACI ayant un rôle purement consultatif. L'OACI recommande actuellement de ne pas faire voler un drone à moins de 50 mètres d'une personne, d'un véhicule ou d'un bâtiment, de ne jamais guider son drone à une hauteur de plus de 150 mètres et de rester à plus de 8 km d'un aéroport.
Airbus crée "Airbus Aerial"
Mercredi 10 mai également, Airbus a annoncé la création d'une société spécialisée dans les drones civils, baptisée "Airbus Aerial", une start-up de services de drones commerciaux, à l'occasion du salon mondial des drones de Dallas. "Avec Airbus Aerial, nous adoptons une position unique et nous engageons pleinement dans le développement du secteur des drones commerciaux", a déclaré Dirk Hoke, le patron d'Airbus Defence and Space. "Cette start-up réunit différents acteurs de l'industrie – constructeurs d'aéronefs, sociétés spécialisées dans l'analyse de données, prestataires de services, etc. – afin de fournir des services centrés sur les données à grande échelle", a-t-il ajouté.
Basé aux États-Unis et en Europe, Airbus Aerial se concentrera dans un premier temps sur le développement de nouveaux services d'imagerie. Ses activités américaines, installées à Atlanta, en Géorgie, sont pilotées par Jesse Kallman, spécialiste des drones. Les services d'imagerie d'Airbus Aerial visent des secteurs comme les assurances, l'agriculture, l'industrie pétrolière et gazière, les services publics et aux gouvernements nationaux et locaux. Airbus Aerial s'appuiera sur un ensemble de ressources intégrées, allant des plateformes de drone aux images satellite, a précisé Dirk Hoke. "À l'avenir, l'entreprise étendra son portefeuille dans le domaine du fret et de la connectivité aérienne", a-t-il dit.
Airbus, qui avait lancé il y a un an un projet pilote de drones commerciaux, n'avance pas d'estimation du marché que pourrait représenter cette activité. Selon l'institut Teal Group, spécialisé dans l'aéronautique, la production de drones commerciaux va exploser au cours des dix prochaines années, pour représenter une valeur de 10,9 milliards de dollars dans le monde en 2025 contre 2,6 milliards en 2016, et une valeur cumulée de 65 milliards sur la décennie.
Mercredi 10 mai également, Airbus a annoncé la création d'une société spécialisée dans les drones civils, baptisée "Airbus Aerial", une start-up de services de drones commerciaux, à l'occasion du salon mondial des drones de Dallas. "Avec Airbus Aerial, nous adoptons une position unique et nous engageons pleinement dans le développement du secteur des drones commerciaux", a déclaré Dirk Hoke, le patron d'Airbus Defence and Space. "Cette start-up réunit différents acteurs de l'industrie – constructeurs d'aéronefs, sociétés spécialisées dans l'analyse de données, prestataires de services, etc. – afin de fournir des services centrés sur les données à grande échelle", a-t-il ajouté.
Basé aux États-Unis et en Europe, Airbus Aerial se concentrera dans un premier temps sur le développement de nouveaux services d'imagerie. Ses activités américaines, installées à Atlanta, en Géorgie, sont pilotées par Jesse Kallman, spécialiste des drones. Les services d'imagerie d'Airbus Aerial visent des secteurs comme les assurances, l'agriculture, l'industrie pétrolière et gazière, les services publics et aux gouvernements nationaux et locaux. Airbus Aerial s'appuiera sur un ensemble de ressources intégrées, allant des plateformes de drone aux images satellite, a précisé Dirk Hoke. "À l'avenir, l'entreprise étendra son portefeuille dans le domaine du fret et de la connectivité aérienne", a-t-il dit.
Airbus, qui avait lancé il y a un an un projet pilote de drones commerciaux, n'avance pas d'estimation du marché que pourrait représenter cette activité. Selon l'institut Teal Group, spécialisé dans l'aéronautique, la production de drones commerciaux va exploser au cours des dix prochaines années, pour représenter une valeur de 10,9 milliards de dollars dans le monde en 2025 contre 2,6 milliards en 2016, et une valeur cumulée de 65 milliards sur la décennie.