L'Opep a confirmé entrevoir un rééquilibrage du marché pétrolier à moyen terme, après un long épisode de surproduction massive.
D'après L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), "la production excédentaire sur le marché va probablement s'estomper ces prochains trimestres". Ce constat est fait dans son rapport mensuel par le cartel de treize pays, qui pompe environ un tiers du brut mondial.
Cette correction est suggérée alors que la demande mondiale doit progresser de 1,2 million de barils par jour (mbj) à 94,2 mbj cette année, la production hors-Opep se contractant parallèlement de 0,74 mbj, selon les prévisions de l'organisation, qui confirme ses précédentes estimations.
La demande mondiale de produits pétroliers est en particulier tirée par les carburants, dans un contexte de prix toujours bas et de rebond des ventes de véhicules, relève le rapport.
La concurrence affaiblie
Pour autant, "la surproduction a persisté" en mai, malgré un léger tassement (- 0,1 mbj) du côté de l'Opep, en raison principalement de troubles au Nigeria. Le cartel a pompé 32,36 mbj le mois dernier. Les ministres de l'Opep ne s'étaient pas fixé de plafond de production lors de leur réunion à Vienne le 2 juin, jugeant leur production "raisonnable" et validée par la progression des prix après un plus bas atteint en janvier.
Sous l’impulsion notamment de l'Arabie saoudite, le cartel avait refusé de baisser sa production l'an passé, ce qui lui a permis de maintenir ses parts de marché tout en mettant sur la touche une partie de ses concurrents d'Amérique du Nord, en mal de rentabilité.
Cette correction est suggérée alors que la demande mondiale doit progresser de 1,2 million de barils par jour (mbj) à 94,2 mbj cette année, la production hors-Opep se contractant parallèlement de 0,74 mbj, selon les prévisions de l'organisation, qui confirme ses précédentes estimations.
La demande mondiale de produits pétroliers est en particulier tirée par les carburants, dans un contexte de prix toujours bas et de rebond des ventes de véhicules, relève le rapport.
La concurrence affaiblie
Pour autant, "la surproduction a persisté" en mai, malgré un léger tassement (- 0,1 mbj) du côté de l'Opep, en raison principalement de troubles au Nigeria. Le cartel a pompé 32,36 mbj le mois dernier. Les ministres de l'Opep ne s'étaient pas fixé de plafond de production lors de leur réunion à Vienne le 2 juin, jugeant leur production "raisonnable" et validée par la progression des prix après un plus bas atteint en janvier.
Sous l’impulsion notamment de l'Arabie saoudite, le cartel avait refusé de baisser sa production l'an passé, ce qui lui a permis de maintenir ses parts de marché tout en mettant sur la touche une partie de ses concurrents d'Amérique du Nord, en mal de rentabilité.
