"L'oléoduc serait construit depuis Hoima en Ouganda jusqu'au port de Tanga", sur l'océan Indien, dans le Nord de la Tanzanie, a annoncé samedi 23 avril le ministre ougandais des Affaires étrangères, Sam Kutesa. Cette décision vient clore plusieurs années de tractations entre l'Ouganda, la Tanzanie, le Kenya et les sociétés pétrolières impliquées, notamment Total et CNOOC.
Tout commence en 2006 lorsque sont mises au jour d'importantes réserves pétrolières en Ouganda, sur les rives du lac Albert, estimées à 1,7 milliard de barils. Rapidement se pose la question de l'exportation du brut ougandais via un port de la façade Est du continent, sur l'océan Indien.
Jusqu'au port de Tanga
Le Kenya présente alors un important projet d'infrastructures dans le Nord du pays. Le projet "Lapsset" ambitionne de connecter des oléoducs pour transporter le brut éthiopien, sud-soudanais, kényan et ougandais jusqu'à un port entièrement à construire à Lamu. Le projet s'accompagne également d'importantes infrastructures de transport (aéroports, routes et lignes ferroviaires).
Mais les compagnies pétrolières impliquées dans le projet ougandais expriment leur préférence pour un deuxième tracé, toujours au Kenya mais plus au sud, avec pour destination finale le port de Mombasa. Ce tracé est moins cher, environ 4,3 milliards de dollars contre 4,7 milliards de dollars pour l'option Nord.
L'Ouganda semble aussi préférer la solution Mombasa, mais le Kenya insiste sur le tracé Nord par Lamu et s'ensuit un blocage politique qui va contribuer à l'émergence d'une troisième option, tanzanienne cette fois. C'est ce tracé qui a finalement été adopté samedi 23 avril, faisant courir l'oléoduc sur 1.400 km au sud du lac Victoria puis à travers la Tanzanie jusqu'au port de Tanga. Plusieurs raisons expliquent ce choix. "On a pris en compte le fait que l'oléoduc jusqu'à Tanga était le moins coûteux", a expliqué samedi Sam Kutesa. En outre, selon un rapport d'experts ougandais en date du 11 avril, "le port de Tanga en Tanzanie est pleinement opérationnel tandis que celui de Lamu au Kenya doit encore être construit". Les experts mettent également en avant le fait que le port de Tanga est protégé des vents par plusieurs îles au large, ce qui n'est pas le cas de Lamu, faisant craindre des risques pour la navigation de pétroliers aux abords du futur port kényan.
Tout commence en 2006 lorsque sont mises au jour d'importantes réserves pétrolières en Ouganda, sur les rives du lac Albert, estimées à 1,7 milliard de barils. Rapidement se pose la question de l'exportation du brut ougandais via un port de la façade Est du continent, sur l'océan Indien.
Jusqu'au port de Tanga
Le Kenya présente alors un important projet d'infrastructures dans le Nord du pays. Le projet "Lapsset" ambitionne de connecter des oléoducs pour transporter le brut éthiopien, sud-soudanais, kényan et ougandais jusqu'à un port entièrement à construire à Lamu. Le projet s'accompagne également d'importantes infrastructures de transport (aéroports, routes et lignes ferroviaires).
Mais les compagnies pétrolières impliquées dans le projet ougandais expriment leur préférence pour un deuxième tracé, toujours au Kenya mais plus au sud, avec pour destination finale le port de Mombasa. Ce tracé est moins cher, environ 4,3 milliards de dollars contre 4,7 milliards de dollars pour l'option Nord.
L'Ouganda semble aussi préférer la solution Mombasa, mais le Kenya insiste sur le tracé Nord par Lamu et s'ensuit un blocage politique qui va contribuer à l'émergence d'une troisième option, tanzanienne cette fois. C'est ce tracé qui a finalement été adopté samedi 23 avril, faisant courir l'oléoduc sur 1.400 km au sud du lac Victoria puis à travers la Tanzanie jusqu'au port de Tanga. Plusieurs raisons expliquent ce choix. "On a pris en compte le fait que l'oléoduc jusqu'à Tanga était le moins coûteux", a expliqué samedi Sam Kutesa. En outre, selon un rapport d'experts ougandais en date du 11 avril, "le port de Tanga en Tanzanie est pleinement opérationnel tandis que celui de Lamu au Kenya doit encore être construit". Les experts mettent également en avant le fait que le port de Tanga est protégé des vents par plusieurs îles au large, ce qui n'est pas le cas de Lamu, faisant craindre des risques pour la navigation de pétroliers aux abords du futur port kényan.