Si le transport d'animaux vivants augmente en Europe depuis plusieurs années, leurs conditions de transport, elles, n'évoluent guère. "De plus en plus d'animaux sont transportés dans des conditions précaires, un tiers de ces voyages ont des durées de huit heures et plus", dénonce les députés européens. Dans une résolution adoptée récemment, ils demandent aux États membres d'appliquer la législation existante "de manière uniforme" et "de mener davantage de contrôles sur le terrain". En parallèle, le Parlement appelle à un durcissement des sanctions nationales et à leur harmonisation. S'agissant des temps de transport, la résolution vise à réduire à moins de huit heures les trajets "tout en autorisant des exceptions géographiques et scientifiquement fondées pour certaines espèces". Des améliorations sont également détaillées sur les conditions notamment en termes d'espace et d'approvisionnement en eau. Afin d'éviter des transports inutiles sur de longues distances, l'Union envisage de participer à la promotion de chaînes logistiques courtes en soutenant le maintien de petits abattoirs locaux pour des traitements de la viande de proximité.
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