L'UE et le Japon tentent de contourner les "nouvelles routes de la soie"

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L'UE et le Japon tentent de contourner les "nouvelles routes de la soie"
L'UE et le Japon ont signé vendredi 27 septembre un accord pour coordonner de nouveaux réseaux de transport ainsi que de nouvelles infrastructures énergétiques et numériques reliant l'Europe à l'Asie. Cet accord signé dans le cadre du Forum européen sur la connectivité qui se tenait à Bruxelles est une réponse au projet pharaonique des "nouvelles routes de la soie", lancé par Pékin.
L'inquiétude ne cesse en effet de croître face à la dévorante ambition de Pékin, depuis le lancement de son vaste projet en 2013 de relier la Chine à l'Asie, l'Europe et l'Afrique, avec des ports, lignes ferroviaires, aéroports et parcs industriels. Les "Nouvelles routes de la soie", sont accusées de polluer les pays traversés, mais aussi de pousser les États qui y participent à s'endetter auprès des firmes chinoises sans qu'ils soient capables de rembourser.
"Il s'agit de léguer aux générations à venir un monde plus interconnecté, un environnement plus propre et non pas des montagnes de dettes", a mis en garde le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Et d'enfoncer le clou: "Il s'agit aussi de créer plus d'interconnexions entre tous les pays à travers le monde et non pas plus de dépendance à l'égard d'un pays". "Bien sûr, il va sans dire que pour que la connectivité entre le Japon et l'Europe soit solide comme un roc, l'Indo-Pacifique - la route maritime qui mène à la Méditerranée et à l'Atlantique - doit être libre et ouverte ", ajoute le premier ministre japonais Shinzo Abe.
Guerre d'influence
M. Abe faisait ainsi allusion aux préoccupations que suscite le fait que la Chine cherche à utiliser les "nouvelles routes de la soie", en particulier les projets portuaires en Asie, pour dominer les voies maritimes. Officiellement, l'UE insiste sur le fait qu'elle n'entend pas rivaliser avec la Chine avec ses grands projets d'interconnexion avec l'Asie. Mais officieusement, de hauts responsables européens reconnaissent que c'est le projet chinois qui oblige Bruxelles à réagir. "La Chine nous a réveillés", a déclaré un haut fonctionnaire de l'UE. Dans sa communication, l'Europe évalue à 1300 md EUR par an les investissements nécessaires dans les infrastructures asiatiques pour maintenir les taux de croissance actuels et s’adapter au changement climatique.
L'UE et le Japon ont signé vendredi 27 septembre un accord pour coordonner de nouveaux réseaux de transport ainsi que de nouvelles infrastructures énergétiques et numériques reliant l'Europe à l'Asie. Cet accord signé dans le cadre du Forum européen sur la connectivité qui se tenait à Bruxelles est une réponse au projet pharaonique des "nouvelles routes de la soie", lancé par Pékin.
L'inquiétude ne cesse en effet de croître face à la dévorante ambition de Pékin, depuis le lancement de son vaste projet en 2013 de relier la Chine à l'Asie, l'Europe et l'Afrique, avec des ports, lignes ferroviaires, aéroports et parcs industriels. Les "Nouvelles routes de la soie", sont accusées de polluer les pays traversés, mais aussi de pousser les États qui y participent à s'endetter auprès des firmes chinoises sans qu'ils soient capables de rembourser.
"Il s'agit de léguer aux générations à venir un monde plus interconnecté, un environnement plus propre et non pas des montagnes de dettes", a mis en garde le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Et d'enfoncer le clou: "Il s'agit aussi de créer plus d'interconnexions entre tous les pays à travers le monde et non pas plus de dépendance à l'égard d'un pays". "Bien sûr, il va sans dire que pour que la connectivité entre le Japon et l'Europe soit solide comme un roc, l'Indo-Pacifique - la route maritime qui mène à la Méditerranée et à l'Atlantique - doit être libre et ouverte ", ajoute le premier ministre japonais Shinzo Abe.

Guerre d'influence

M. Abe faisait ainsi allusion aux préoccupations que suscite le fait que la Chine cherche à utiliser les "nouvelles routes de la soie", en particulier les projets portuaires en Asie, pour dominer les voies maritimes. Officiellement, l'UE insiste sur le fait qu'elle n'entend pas rivaliser avec la Chine avec ses grands projets d'interconnexion avec l'Asie. Mais officieusement, de hauts responsables européens reconnaissent que c'est le projet chinois qui oblige Bruxelles à réagir. "La Chine nous a réveillés", a déclaré un haut fonctionnaire de l'UE.
Dans sa communication, l'Europe évalue à 1300 md EUR par an les investissements nécessaires dans les infrastructures asiatiques pour maintenir les taux de croissance actuels et s’adapter au changement climatique.

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