Le commissaire européen chargé des douanes, Algirdas Semeta, a protesté auprès des autorités russes contre l'application prochaine de contrôles douaniers supplémentaires sur les marchandises transitant par la route dans ce pays, a-t-on appris jeudi 25 juillet auprès de la Commission européenne. Cette lettre fait suite à l'annonce par les autorités russes de l'entrée en vigueur à partir du 14 août de nouvelles règles plus contraignantes appliquées au fret transitant par la Russie dans le cadre du régime international TIR. La convention TIR (transports internationaux routiers), en place depuis 1975 et basée sur une convention de l'ONU, permet aux véhicules et conteneurs de fret sous scellés douaniers de transiter par les pays qui l'appliquent sans être contrôlés aux frontières.
Parmi les exigences supplémentaires que la Russie entend imposer, figurent la nécessité de communiquer l'itinéraire de transit, le dépôt de garanties financières ou encore l'obligation pour les camions d'être escortés vers leur destination finale. Cette initiative "constituerait une infraction à la convention TIR", appliquée par une cinquantaine de pays. Elle aurait "un impact sérieux sur le commerce international et des conséquences graves pour l'industrie européenne du transport", met en garde la Commission. Dans sa lettre envoyée mercredi 24 juillet au chef du services des douanes russes, Andreï Belyaninov, Algirdas Semeta appelle la Russie à renoncer à appliquer cette mesure et à engager des consultations dans le cadre de la convention TIR. Moscou justifie ces exigences par la nécessité de combattre un transit frauduleux massif par son territoire, ce que conteste l'International Road Union, l'organe chargé d'appliquer la convention TIR.
Parmi les exigences supplémentaires que la Russie entend imposer, figurent la nécessité de communiquer l'itinéraire de transit, le dépôt de garanties financières ou encore l'obligation pour les camions d'être escortés vers leur destination finale. Cette initiative "constituerait une infraction à la convention TIR", appliquée par une cinquantaine de pays. Elle aurait "un impact sérieux sur le commerce international et des conséquences graves pour l'industrie européenne du transport", met en garde la Commission. Dans sa lettre envoyée mercredi 24 juillet au chef du services des douanes russes, Andreï Belyaninov, Algirdas Semeta appelle la Russie à renoncer à appliquer cette mesure et à engager des consultations dans le cadre de la convention TIR. Moscou justifie ces exigences par la nécessité de combattre un transit frauduleux massif par son territoire, ce que conteste l'International Road Union, l'organe chargé d'appliquer la convention TIR.
