L'Union internationale des sociétés de transport combiné rail-route place l'efficacité énergétique des modes au cœur de la révision du Livre blanc européen sur les transports. Avec l'harmonisation des règles et des conditions d'exploitation dans le rail, l'UIRR plaide pour une plus grande coordination avec la Russie, la Chine ou la Turquie pour développer les échanges en ferroutage entre l'Europe et l'Asie.
Document de référence sur les objectifs de la politique européenne dans les transports, le Livre blanc de 2011 fait l'objet d'un examen et d'une actualisation de la part de la Commission. La feuille de route votée par le Parlement européen le 9 septembre réaffirme les grands principes de la future version autour de la réduction de l'empreinte carbone du secteur et de sa dépendance au pétrole. L'atteinte d'une mobilité durable apparaît également via la promotion du report modal du fret routier vers le rail et le fluvial, le principe de "pollueur-payeur", et la réinternalisation des coûts externes dans le but d'une concurrence modale juste et équitable. En parallèle, toutes les parties concernées par les chaînes logistiques européennes sont invitées à remettre leur contribution. Au nom des opérateurs de transport combiné rail-route, celle de l'UIRR place "l'efficacité énergétique à la tonne-kilomètre " au centre de ses propositions. Moyen d'évaluer la performance de chaque mode, cet indicateur doit guider selon elle, "la politique européenne et les investissements publics". L'Union suggère également "de créer un cadre réglementaire qui facilite la participation de capitaux privés dans le développement des infrastructures et des services". Sa mise en œuvre s'accompagnerait "de plans nationaux homogènes et comparables" au sein de chaque État membre, "mesurés par des indicateurs similaires".
Espace ferroviaire unique... vers l'Est
Plus précis, un second chapitre de la contribution UIRR se consacre à l'harmonisation dans le transport ferroviaire. Il vise en particulier l'accès et la tarification de l'usage des infrastructures et les conditions de travail, ainsi que les règles de gestion du trafic et d'attribution des sillons. "La plupart des problèmes du transport ferroviaire européen pourraient être résolus par une mise en œuvre coordonnée de la réglementation et des normes existantes". Cet espace ferroviaire unique souhaité favoriserait en outre "l'investissement privé et l'innovation" selon les opérateurs rail-route. Lesquels ne limitent pas leur réflexion au seul continent européen, et préconisent de renforcer les collaborations entre l'Europe et l'Asie dans le but de rationaliser et d'harmoniser les procédures administratives et les techniques ferroviaires. La Russie, la Turquie et la Chine sont quelques pays cités par l'UIRR pour promouvoir cette ouverture, et le rail-route au-delà des seules frontières de l'Europe.
Espace ferroviaire unique... vers l'Est
Plus précis, un second chapitre de la contribution UIRR se consacre à l'harmonisation dans le transport ferroviaire. Il vise en particulier l'accès et la tarification de l'usage des infrastructures et les conditions de travail, ainsi que les règles de gestion du trafic et d'attribution des sillons. "La plupart des problèmes du transport ferroviaire européen pourraient être résolus par une mise en œuvre coordonnée de la réglementation et des normes existantes". Cet espace ferroviaire unique souhaité favoriserait en outre "l'investissement privé et l'innovation" selon les opérateurs rail-route. Lesquels ne limitent pas leur réflexion au seul continent européen, et préconisent de renforcer les collaborations entre l'Europe et l'Asie dans le but de rationaliser et d'harmoniser les procédures administratives et les techniques ferroviaires. La Russie, la Turquie et la Chine sont quelques pays cités par l'UIRR pour promouvoir cette ouverture, et le rail-route au-delà des seules frontières de l'Europe.
