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Pour les opérateurs rail-route rassemblés au sein de l’UIRR, le quatrième paquet ferroviaire en cours de définition est l’occasion de renforcer les structures de régulation du rail à l’échelle de l’Europe et d’achever une série de réformes. Au nombre de quatre, ses propositions visent ainsi à finaliser tout d’abord la séparation entre l’exploitation des services commerciaux et la gestion du réseau ferré dans tous les États membres. De nature à améliorer la qualité de service, cette séparation pourrait s’accompagner selon l’union de "la création d’un gestionnaire du réseau ferré européen" garant d’une "meilleure transparence" notamment en matière d’accès aux terminaux de transbordement à tous les opérateurs. En parallèle, l’UIRR se prononce en faveur d’un renforcement de l’Agence ferroviaire européenne à travers "l’extension de son mandat" dans les domaines "de la sécurité ferroviaire et l’interopérabilité afin d’accélérer l’émergence d’un espace ferroviaire européen unique". Pour tendre vers ces orientations, les opérateurs rail-route plaident enfin pour le développement de la collaboration entre régulateurs nationaux afin de définir une réglementation harmonisée et un mécanisme d’inventaire des infrastructures qui aiderait à identifier l’état réel de la qualité du réseau.
E. D.
E. D.