L'accident du "Jolly Nero" dans le port de Gênes a fait au moins sept morts
La tour de contrôle du port de Gênes avait été érigée en 1996 © Caroline Garcia
Sept personnes sont mortes, quatre ont été blessées et deux sont toujours portées disparues après la collision d'un porte-conteneurs avec une tour de contrôle dans le port de Gênes le soir du mardi 7 mai. "C'est une immense tragédie, tout le pays est proche de la ville" de Gênes, a déclaré le Premier ministre italien Enrico Letta qui s'est rendu sur place dans la journée pour "exprimer sa solidarité aux familles des blessés et endeuillées".
La justice a ouvert une enquête contre le commandant du "Jolly Nero", navire de l'armateur italien Messina, pour homicide par imprudence et elle a mis sous séquestre le porte-conteneurs. Le pilote du port, qui assistait le commandant au moment de l'accident, a également été placé sous enquête. "Il y a deux enquêtes, une de la justice et l'autre des gardes-côtes", a précisé sur la chaîne en continu SKY TG-24 Filippo Marini, porte-parole en chef des gardes-côtes.
Une avarie moteur ?
Au moment de la collision, le pilote se trouvait au gouvernail du navire qui était arrimé à deux remorqueurs du port, ce qui rend l'accident plus difficile à comprendre. Selon des enquêteurs cités par l'agence italienne Ansa, des échanges radio entre l'un des remorqueurs et le navire accréditent la thèse d'une avarie, notamment une phrase du pilote : "je n'ai plus (le contrôle des) machines". De premiers témoignages avaient déjà évoqué la possibilité que des moteurs se soient grippés, rendant le porte-conteneurs incontrôlable.
Treize personnes se trouvaient dans la tour quand celle-ci a été violemment heurtée par le navire. Plusieurs heures après l'accident, une grue continuait de dégager les débris de la tour tandis que des sauveteurs cherchaient les disparus parfois à la main dans les décombres. Le navire a été déplacé pendant la nuit. Le maire de Gênes, Marco Doria, a proclamé une journée de deuil dans la cité pour le jeudi 8 mai.
Au moment de sortir du premier port d'Italie, vers 21h30, le "Jolly Nero" a fait une fausse manoeuvre et heurté de plein fouet la Palazzina Piloti, d'où sont contrôlés les mouvements des bateaux. Le navire mesure près de 200 mètres de long, 30 mètres de large et affiche 30.200 tonnes de port en lourd. Sous le choc très violent, la tour de contrôle haute de 45 mètres s'est effondrée dans l'eau. Deux petits bâtiments, faisant partie de la capitainerie et situés à côté de la tour, ont également été détruits. Ne subsiste, visible, que l'escalier métallique de secours de l'un de ces bâtiments. La tour de contrôle datait de 1996/1997.
Les personnes, qui se trouvaient dans la tour sont tombées à l'eau ou ont été ensevelies sous les décombres. Les plongeurs secouristes arrivés très vite sur les lieux, ont repêché dans un premier temps neuf personnes, dont trois étaient mortes. Cet accident a aussi rappelé aux Italiens la tragédie du Costa Concordia. Ce paquebot de croisière avait fait naufrage le 13 janvier 2012 après avoir heurté un rocher à proximité de l'île toscane du Giglio, causant la mort de 32 personnes.
La justice a ouvert une enquête contre le commandant du "Jolly Nero", navire de l'armateur italien Messina, pour homicide par imprudence et elle a mis sous séquestre le porte-conteneurs. Le pilote du port, qui assistait le commandant au moment de l'accident, a également été placé sous enquête. "Il y a deux enquêtes, une de la justice et l'autre des gardes-côtes", a précisé sur la chaîne en continu SKY TG-24 Filippo Marini, porte-parole en chef des gardes-côtes.
Une avarie moteur ?
Au moment de la collision, le pilote se trouvait au gouvernail du navire qui était arrimé à deux remorqueurs du port, ce qui rend l'accident plus difficile à comprendre. Selon des enquêteurs cités par l'agence italienne Ansa, des échanges radio entre l'un des remorqueurs et le navire accréditent la thèse d'une avarie, notamment une phrase du pilote : "je n'ai plus (le contrôle des) machines". De premiers témoignages avaient déjà évoqué la possibilité que des moteurs se soient grippés, rendant le porte-conteneurs incontrôlable.
Treize personnes se trouvaient dans la tour quand celle-ci a été violemment heurtée par le navire. Plusieurs heures après l'accident, une grue continuait de dégager les débris de la tour tandis que des sauveteurs cherchaient les disparus parfois à la main dans les décombres. Le navire a été déplacé pendant la nuit. Le maire de Gênes, Marco Doria, a proclamé une journée de deuil dans la cité pour le jeudi 8 mai.
Au moment de sortir du premier port d'Italie, vers 21h30, le "Jolly Nero" a fait une fausse manoeuvre et heurté de plein fouet la Palazzina Piloti, d'où sont contrôlés les mouvements des bateaux. Le navire mesure près de 200 mètres de long, 30 mètres de large et affiche 30.200 tonnes de port en lourd. Sous le choc très violent, la tour de contrôle haute de 45 mètres s'est effondrée dans l'eau. Deux petits bâtiments, faisant partie de la capitainerie et situés à côté de la tour, ont également été détruits. Ne subsiste, visible, que l'escalier métallique de secours de l'un de ces bâtiments. La tour de contrôle datait de 1996/1997.
Les personnes, qui se trouvaient dans la tour sont tombées à l'eau ou ont été ensevelies sous les décombres. Les plongeurs secouristes arrivés très vite sur les lieux, ont repêché dans un premier temps neuf personnes, dont trois étaient mortes. Cet accident a aussi rappelé aux Italiens la tragédie du Costa Concordia. Ce paquebot de croisière avait fait naufrage le 13 janvier 2012 après avoir heurté un rocher à proximité de l'île toscane du Giglio, causant la mort de 32 personnes.
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