Le port d'Abidjan, qui emploie directement et indirectement près de 100.000 personnes, continue de jouer son rôle de port d'approvisionnement vis-à-vis des pays africains voisins enclavés (Mali, Niger et Burkina Faso). En 2020, le trafic vers ces trois pays avait progressé de 16,4 %.
La crise sanitaire semble avoir moins pesé sur le trafic d'Abidjan pendant les six premiers mois de l'année que l'an dernier. "Les perspectives sont bonnes. Au premier semestre 2021, nous avons une hausse de 3% du trafic global, comparé à la même période en 2020", a affirmé Hien Sié, le directeur du Port autonome, vantant "le dynamisme" de l'économie nationale".
"Quand un port va bien, c'est que l'économie va bien. Covid ou pas Covid, ça tourne", a-t-il souligné.
En 2020, le trafic global du port ivoirien avait chuté de 1,5 %, atteignant 25,3 millions de tonnes (Mt) de marchandises contre 25,7 Mt en 2019, principalement en raison d'une baisse du trafic pétrolier ( 17,6 %) due à la crise sanitaire.
La manne des pays enclavés
Quelque 600.000 conteneurs sont traités chaque année dans le port ivoirien, qui connaît depuis 2012 une croissance moyenne de 12 % par an, portée par les produits agricoles (cacao, banane, hévéa, coton, mangue, papaye, coprah, noix de cajou) ainsi que le BTP en raison des grands travaux d'infrastructures réalisés dans le pays.
Hien Sié a également annoncé une augmentation du capital du Port autonome passant "de 16 à 100 milliards de FCFA (152 millions d'euros) "par incorporation des réserves et des richesses créées", faisant de cette structure "l'entreprise d'État la plus importante de Côte d'Ivoire".
Au titre des investissements, Abidjan va devoir puiser dans ses caisses pour la mise en service du deuxième terminal à conteneurs prévue d’ici juillet 2022, la construction d'un terminal céréalier, démarrée en janvier 2020 et livrable également l’an prochain, l'agrandissement du terminal roulier ainsi que l’extension du réseau routier. Ce port représente 90 % des flux internationaux de la Côte d'Ivoire.
"Quand un port va bien, c'est que l'économie va bien. Covid ou pas Covid, ça tourne", a-t-il souligné.
En 2020, le trafic global du port ivoirien avait chuté de 1,5 %, atteignant 25,3 millions de tonnes (Mt) de marchandises contre 25,7 Mt en 2019, principalement en raison d'une baisse du trafic pétrolier ( 17,6 %) due à la crise sanitaire.
La manne des pays enclavés
Quelque 600.000 conteneurs sont traités chaque année dans le port ivoirien, qui connaît depuis 2012 une croissance moyenne de 12 % par an, portée par les produits agricoles (cacao, banane, hévéa, coton, mangue, papaye, coprah, noix de cajou) ainsi que le BTP en raison des grands travaux d'infrastructures réalisés dans le pays.
Hien Sié a également annoncé une augmentation du capital du Port autonome passant "de 16 à 100 milliards de FCFA (152 millions d'euros) "par incorporation des réserves et des richesses créées", faisant de cette structure "l'entreprise d'État la plus importante de Côte d'Ivoire".
Au titre des investissements, Abidjan va devoir puiser dans ses caisses pour la mise en service du deuxième terminal à conteneurs prévue d’ici juillet 2022, la construction d'un terminal céréalier, démarrée en janvier 2020 et livrable également l’an prochain, l'agrandissement du terminal roulier ainsi que l’extension du réseau routier. Ce port représente 90 % des flux internationaux de la Côte d'Ivoire.
