À fin septembre, en cumul depuis le début de l'année, le Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire a enregistré un trafic frôlant les 20 millions de tonnes, en baisse de 2,3 %. Un repli dû essentiellement, selon Jean-Baptiste Goüin, le directeur de la Relation clients de l'autorité portuaire, au repli de l'activité énergétique.
Pour le Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire (GPMNSN), les chiffres provisoires au troisième trimestre restent décevants. Le Gaz naturel liquéfié (GNL) demeure le secteur coupable du recul de 2,3 % du trafic global. Jean-Baptise Goüin, le directeur de la Relation clients de l'établissement portuaire, n'est cependant pas foncièrement pessimiste puisque les hydrocarbures continuent de progresser. Tel est le cas du pétrole brut qui, après une année 2013 morose, a enregistré sur les neuf premiers mois de l'année une croissance de 9 %, à plus de 6 Mt. "2013 avait été faible", indique-t-il, rappelant que le secteur avait été victime notamment de l'arrêt technique de la raffinerie de Donges. Pour leur part, les produits raffinés ont également baissé. Comme les autres ports français, le port ligérien se dit victime de la baisse de la consommation française.
Le charbon en chute de 31 %
Du côté des vracs solides, le charbon a chuté de 31 % à 858.000 tonnes. Jean-Baptiste Goüin souligne que la grève de la centrale de Cordemais et la douceur de l'hiver dernier sont les deux sources majeures de ce recul. Il estime qu'il va falloir attendre 2017 pour que cette filière retrouve son rythme de croisière. En attendant, "nous serons sur de petits tonnages en 2015 et 2016", analyse-t-il.
Pour ce qui concerne les autres vracs, l'établissement portuaire a enregistré une hausse de 32 %, à 1,4 Mt, d'aliments pour le bétail, une baisse de 1% pour les céréales (à 1 Mt), et une forte progression pour les engrais (+ 36 %, 145.000 tonnes).
Le charbon en chute de 31 %
Du côté des vracs solides, le charbon a chuté de 31 % à 858.000 tonnes. Jean-Baptiste Goüin souligne que la grève de la centrale de Cordemais et la douceur de l'hiver dernier sont les deux sources majeures de ce recul. Il estime qu'il va falloir attendre 2017 pour que cette filière retrouve son rythme de croisière. En attendant, "nous serons sur de petits tonnages en 2015 et 2016", analyse-t-il.
Pour ce qui concerne les autres vracs, l'établissement portuaire a enregistré une hausse de 32 %, à 1,4 Mt, d'aliments pour le bétail, une baisse de 1% pour les céréales (à 1 Mt), et une forte progression pour les engrais (+ 36 %, 145.000 tonnes).
