L'activité industrielle en France est en légère hausse, mais reste plombée par le manufacturier. En juillet, la production industrielle a bien enregistré une hausse de 0,2 %, mais elle est inférieure au rebond du mois de juin (+ 1,2 %). De mai à juillet, la production industrielle dans son ensemble a même décliné de 0,6 % par rapport aux trois mois précédents. Elle est particulièrement touchée par une baisse de l'activité dans le secteur manufacturier, qui diminue de 0,3 % après un mois de juin en hausse (+ 1,6 %), selon l'Institut national de la statistique et des études économiques. Sur les trois derniers mois, la production manufacturière a même diminué de 1,5 % par rapport aux trois mois précédents. Si l'on compare à la même période l'année dernière, de mai à juillet, le secteur manufacturier a vu son activité décliner de 0,9 %. En juillet, l'activité a particulièrement souffert dans l'automobile (- 3,4 %) et dans la métallurgie (- 1 %). À l'inverse, la production dans les équipements électriques, électroniques et machines reste bien orientée (+ 1,1 %). Suivant la même courbe, la production continue de croître dans la chimie (+ 1,4 %) et plus modérément dans le textile et l'habillement (+ 0,5 %). L'activité a également rebondi dans la cokéfaction et le raffinage (+ 2,4 %). La tendance de l'activité industrielle est conforme aux perspectives d'une croissance morose cette année. Mercredi 10 septembre, le gouvernement a en effet revu à la baisse ses prévisions de croissance de l'économie française à 0,4 % en 2014 et 1 % en 2015.
La situation se dégrade pour la moitié des PME
Près de la moitié des patrons de PME françaises estiment que la situation de leur entreprise s'est dégradée en juin, et une très grande majorité ne prévoit pas d'amélioration à court terme, selon une enquête de la CGPME. "En juin, 46 % des patrons de PME interrogés estiment que la situation de leur entreprise s'est détériorée", rapporte la Confédération générale des petites et moyennes entreprises. Les secteurs les plus touchés sont le commerce et le bâtiment, où respectivement 53 % et 65 % des entrepreneurs évoquent une détérioration. Pour les prochains mois, 89 % des chefs d'entreprise n'anticipent pas d'amélioration. Ces chiffres reflètent 845 réponses au questionnaire envoyé par l'organisation patronale à ses adhérents, et reçues entre le 6 et le 27 juin.
Près de la moitié des patrons de PME françaises estiment que la situation de leur entreprise s'est dégradée en juin, et une très grande majorité ne prévoit pas d'amélioration à court terme, selon une enquête de la CGPME. "En juin, 46 % des patrons de PME interrogés estiment que la situation de leur entreprise s'est détériorée", rapporte la Confédération générale des petites et moyennes entreprises. Les secteurs les plus touchés sont le commerce et le bâtiment, où respectivement 53 % et 65 % des entrepreneurs évoquent une détérioration. Pour les prochains mois, 89 % des chefs d'entreprise n'anticipent pas d'amélioration. Ces chiffres reflètent 845 réponses au questionnaire envoyé par l'organisation patronale à ses adhérents, et reçues entre le 6 et le 27 juin.