Le chantier qui débute est particulièrement délicat à l'aéroport Nice-Côte d’Azur car il consiste à raboter une couche de 20 à 35 cm sur l’ensemble d'une piste longue de 2.480 mètres sur 30 mètres de large. Pour limiter l’impact environnemental, l’aéroport réemploiera au moins 20 % des déblais et a positionné, au plus près du chantier, une centrale à bitume capable de produire 300 à 500 tonnes d’enrobé par heure Cela réduira les nuisances sonores et atmosphériques du chantier.
En tout 15.000 m³, soit 36.000 tonnes de matériaux, seront employés dont un bitume spécial, plus rugueux, pour favoriser l’adhérence au moment de l’atterrissage et pour les freinages des gros porteurs. L’organisation des travaux a permis de réduire le nombre de véhicules (5.000 mouvements sur la période) entrant sur l’aéroport ou circulant aux abords des terminaux.
Ce chantier hors norme mobilise jusqu’à 200 personnes et 130 engins par jour durant un mois. Les mouvements aériens, réduits en cette période de pandémie, ont été transférés sur la piste Sud la plus éloignée des zones urbanisées. S’il faut dix ans pour refaire une piste, l’aéroport précise que le travail en amont du chantier a nécessité près de deux ans.
La piste refaite est conçue en fonction du type d’avions qui circuleront dans la prochaine décennie, de leur poids, des largeurs de train d’atterrissage, de leurs contraintes à l’atterrissage et au décollage, etc. Quant à l’investissement, l’aéroport ne communique pas mais par exemple, la rénovation de la piste Sud équivalente par ses dimensions il y a près de dix ans avait nécessité un coût de 5 millions d'euros.
En tout 15.000 m³, soit 36.000 tonnes de matériaux, seront employés dont un bitume spécial, plus rugueux, pour favoriser l’adhérence au moment de l’atterrissage et pour les freinages des gros porteurs. L’organisation des travaux a permis de réduire le nombre de véhicules (5.000 mouvements sur la période) entrant sur l’aéroport ou circulant aux abords des terminaux.
Ce chantier hors norme mobilise jusqu’à 200 personnes et 130 engins par jour durant un mois. Les mouvements aériens, réduits en cette période de pandémie, ont été transférés sur la piste Sud la plus éloignée des zones urbanisées. S’il faut dix ans pour refaire une piste, l’aéroport précise que le travail en amont du chantier a nécessité près de deux ans.
La piste refaite est conçue en fonction du type d’avions qui circuleront dans la prochaine décennie, de leur poids, des largeurs de train d’atterrissage, de leurs contraintes à l’atterrissage et au décollage, etc. Quant à l’investissement, l’aéroport ne communique pas mais par exemple, la rénovation de la piste Sud équivalente par ses dimensions il y a près de dix ans avait nécessité un coût de 5 millions d'euros.
