L'aéroport de Londres City, apprécié des hommes d'affaires pour sa proximité de la capitale financière de l'Europe, a annoncé jeudi 6 août sa mise en vente par son propriétaire, le fonds américain Global Infrastructure Partners (GIP).
"GIP a indiqué son intention de vendre l'aéroport de Londres City. GIP pense que le marché est solide pour les actifs de qualité, et en particulier les actifs aéroportuaires, et que c'est le bon moment de vendre pour eux", a indiqué un porte-parole de l'aéroport.
Un record de 3,65 millions de passagers
Parmi les nombreuses plateformes de la métropole londonienne (qui compte également Gatwick, Heathrow, Luton et Stansted), City est le plus proche du centre-ville, offrant notamment un accès rapide aux quartiers d'affaires de Canary Wharf (15 minutes) et de la City (22 minutes). Desservant essentiellement l'Europe mais aussi New York, il avait accueilli l'an dernier un record de 3,65 millions de passagers, en hausse de 8 % par rapport à 2013, profitant d'un rebond des voyages d'affaires. Mais ses ambitions sont menacées, son programme de développement prévoyant l'extension du terminal et la construction d'une nouvelle voie de roulage (taxiway) pour les avions ayant fait l'objet en mars d'un veto de la part du maire de Londres, Boris Johnson.
"Pour l'aéroport lui-même, les choses suivent leur cours comme d'habitude. Le processus de vente n'aura pas d'impact sur les opérations, les plans de croissance ou l'appel formulé contre le rejet de la demande de permis pour le programme de développement de l'aéroport de City", a souligné le porte-parole. GIP possède 75 % de la plateforme depuis 2006, le reste appartenant au fonds américain Oaktree Capital. Selon le "Financial Times", il serait également vendeur et la cession de l'aéroport pourrait rapporter jusqu'à 2 milliards de livres (2,9 milliards d'euros) au total. GIP possède aussi les aéroports de Londres-Gatwick et d'Édimbourg, qui ne sont pas concernés par la vente.
Un record de 3,65 millions de passagers
Parmi les nombreuses plateformes de la métropole londonienne (qui compte également Gatwick, Heathrow, Luton et Stansted), City est le plus proche du centre-ville, offrant notamment un accès rapide aux quartiers d'affaires de Canary Wharf (15 minutes) et de la City (22 minutes). Desservant essentiellement l'Europe mais aussi New York, il avait accueilli l'an dernier un record de 3,65 millions de passagers, en hausse de 8 % par rapport à 2013, profitant d'un rebond des voyages d'affaires. Mais ses ambitions sont menacées, son programme de développement prévoyant l'extension du terminal et la construction d'une nouvelle voie de roulage (taxiway) pour les avions ayant fait l'objet en mars d'un veto de la part du maire de Londres, Boris Johnson.
"Pour l'aéroport lui-même, les choses suivent leur cours comme d'habitude. Le processus de vente n'aura pas d'impact sur les opérations, les plans de croissance ou l'appel formulé contre le rejet de la demande de permis pour le programme de développement de l'aéroport de City", a souligné le porte-parole. GIP possède 75 % de la plateforme depuis 2006, le reste appartenant au fonds américain Oaktree Capital. Selon le "Financial Times", il serait également vendeur et la cession de l'aéroport pourrait rapporter jusqu'à 2 milliards de livres (2,9 milliards d'euros) au total. GIP possède aussi les aéroports de Londres-Gatwick et d'Édimbourg, qui ne sont pas concernés par la vente.
