
© FRANCK ANDRÉ
La Compagnie Pétrochimique de Berre (CPB), qui exploite l'usine, "va procéder à l'arrêt en séquences de la raffinerie en vue de sa mise sous cocon", a annoncé LyondellBasell le 3 janvier. Concrètement, l'usine située sur le domaine portuaire de Marseille-Fos va être arrêtée mais entretenue pour être prête à redémarrer en cas d'arrivée d'un repreneur, selon la direction.
«Deux ans pour trouver un repreneur»
"Les opérations vont débuter le 4 janvier et se poursuivront jusqu'au 30 mars 2012. À cette date, l'ensemble des unités de la raffinerie seront à l'arrêt, décontaminées et conditionnées afin de pouvoir être conservées dans un état qui pourrait permettre un éventuel redémarrage", selon l'entreprise.
La direction avait annoncé le projet de fermeture le 27 septembre, invoquant "de lourdes pertes", avant d'accorder un sursis. Elle se dit "ouverte à toute proposition" sans rechercher pour autant de manière active un repreneur. "De mai à septembre, nous avons exploré toutes les pistes possibles", 85 entités à travers le monde ayant été approchées, sans succès, a rappelé une porte-parole de la société. Les syndicats font déjà état de "quelques contacts à l'étranger", selon Patrick Sciurca (CGT), représentant de l'intersyndicale. "D'ici la fin du mois, on pourra en savoir plus. Si ce sont des repreneurs crédibles, on ira les présenter au gouvernement", dit-il.
Inquiétudes pour l'ensemble du site
Trois groupes de travail ont été mis en place pour analyser le projet de la direction, étudier des pistes alternatives qui permettraient de conserver la raffinerie et enfin "préparer les mesures sociales" du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui sera mis en place si aucune solution n'est trouvée, précise Patrick Sciurca. "Nous sommes en discussions pour essayer de garder le personnel au moins jusqu'à la fin du cocon" qui peut durer jusqu'au 31 décembre 2013, souligne-t-il, ajoutant que "les anciens pourront partir dix ans avant l'âge de la retraite avec 70 % du revenu net".
Le projet de fermeture, qui devait toucher 370 salariés sur les quelque 1.250 qui au total travaillent sur le complexe du groupe américain autour de l'étang de Berre, avait entraîné le vote immédiat de la grève, avec blocage des unités, pendant près de deux semaines. Les syndicats craignent que le site se révèle difficilement viable sans raffinerie et que la fermeture de celle-ci finisse par entraîner le démantèlement de l'ensemble des installations.
La direction avait annoncé le projet de fermeture le 27 septembre, invoquant "de lourdes pertes", avant d'accorder un sursis. Elle se dit "ouverte à toute proposition" sans rechercher pour autant de manière active un repreneur. "De mai à septembre, nous avons exploré toutes les pistes possibles", 85 entités à travers le monde ayant été approchées, sans succès, a rappelé une porte-parole de la société. Les syndicats font déjà état de "quelques contacts à l'étranger", selon Patrick Sciurca (CGT), représentant de l'intersyndicale. "D'ici la fin du mois, on pourra en savoir plus. Si ce sont des repreneurs crédibles, on ira les présenter au gouvernement", dit-il.
Inquiétudes pour l'ensemble du site
Trois groupes de travail ont été mis en place pour analyser le projet de la direction, étudier des pistes alternatives qui permettraient de conserver la raffinerie et enfin "préparer les mesures sociales" du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui sera mis en place si aucune solution n'est trouvée, précise Patrick Sciurca. "Nous sommes en discussions pour essayer de garder le personnel au moins jusqu'à la fin du cocon" qui peut durer jusqu'au 31 décembre 2013, souligne-t-il, ajoutant que "les anciens pourront partir dix ans avant l'âge de la retraite avec 70 % du revenu net".
Le projet de fermeture, qui devait toucher 370 salariés sur les quelque 1.250 qui au total travaillent sur le complexe du groupe américain autour de l'étang de Berre, avait entraîné le vote immédiat de la grève, avec blocage des unités, pendant près de deux semaines. Les syndicats craignent que le site se révèle difficilement viable sans raffinerie et que la fermeture de celle-ci finisse par entraîner le démantèlement de l'ensemble des installations.