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Depuis le 1er janvier, les routiers roumains et bulgares peuvent transporter des marchandises d'un point à l'autre à l'intérieur de l'Hexagone, comme c'est déjà le cas depuis 2010 pour d'autres entreprises européennes. Ils sont désormais autorisés, après un trajet international à destination de la France, à effectuer au maximum trois opérations de cabotage, dans un délai maximum de sept jours. Pour la FNTR, "l'arrivée des transporteurs roumains et bulgares sur le marché français générera de nouvelles tensions concurrentielles en raison de coûts sociaux et fiscaux très différents", généralement très inférieurs à ceux pratiqués en France. L'organisation souligne que "déjà plus de 40 % des poids lourds circulant sur le territoire français (tous trafics confondus) sont étrangers".
Pour faire face à cette concurrence, la FNTR demande "de restaurer la compétitivité des entreprises de transport routier, notamment en réduisant le déficit de compétitivité avec les voisins directs comme l'Allemagne et par un allègement du coût du travail". En France, tous les temps de travail d'activité des chauffeurs routiers sont comptabilisés et payés, ce qui n'est pas le cas dans tous les pays européens, rappelle la FNTR, ce que l'organisation patronale considère comme "un facteur majeur de distorsion de concurrence avec les autres pays".
Pour faire face à cette concurrence, la FNTR demande "de restaurer la compétitivité des entreprises de transport routier, notamment en réduisant le déficit de compétitivité avec les voisins directs comme l'Allemagne et par un allègement du coût du travail". En France, tous les temps de travail d'activité des chauffeurs routiers sont comptabilisés et payés, ce qui n'est pas le cas dans tous les pays européens, rappelle la FNTR, ce que l'organisation patronale considère comme "un facteur majeur de distorsion de concurrence avec les autres pays".