
Maquette du paquebot "Normandie" (CGT 1935-1942) présentée à l'Exposition internationale de 1937 © Association French Lines/Créapolis
La maquette du paquebot "Normandie" présentée à Paris à l’exposition universelle de 1937, les tapisseries du "France" des années 60, les 80.000 photos dont 300 plaques de verre, 30.000 ouvrages, 300 films, 25.000 ustensiles de vaisselle, 32.000 objets maritimes datant de 1850 à nos jours : tous liés à l’histoire de la marine marchande française, ces objets et archives sont conservés au Havre, sur le site historique de l’ancienne Transat, quai Joannès-Couvert.

Tapisserie "Profondeur marine" de Robert Wogenscky qui décorait l'appartement de luxe "Gascogne" du paquebot "France" (CGT 1962-1977) © Association French Lines
Créée en 1995, l'association French Lines a pour mission de gérer ce patrimoine né des collections historiques que les compagnies CGM et SNCM ont héritées de la Compagnie générale transatlantique et de la Compagnie des messageries maritimes. "Ces collections sont uniques, rassemblant toutes les traces matérielles et immatérielles de l’histoire d’entreprises qui ne sont pas des entreprises anodines dans l’histoire nationale", note Clémence Ducroix, secrétaire générale.
Vente sur internet
Mais d’ici fin 2014, l’association qui compte dix salariés, un budget annuel de 400.000 euros et vient de récupérer les archives de son antenne marseillaise (1 km de linéaires en 34 palettes) doit quitter le terrain de 36 hectares appartenant au port du Havre : Areva va y construire deux usines d'éoliennes offshore. Or, le déménagement des pièces, fragiles, vers de nouveaux locaux, quartier Sud, est estimé à hauteur de 600.000 euros.
Vente sur internet
Mais d’ici fin 2014, l’association qui compte dix salariés, un budget annuel de 400.000 euros et vient de récupérer les archives de son antenne marseillaise (1 km de linéaires en 34 palettes) doit quitter le terrain de 36 hectares appartenant au port du Havre : Areva va y construire deux usines d'éoliennes offshore. Or, le déménagement des pièces, fragiles, vers de nouveaux locaux, quartier Sud, est estimé à hauteur de 600.000 euros.
"150 ans d’histoire des compagnies maritimes françaises"
Areva a apporté une aide de 40.000 euros, la ville une avance de 50.000 euros que l’association cherche à compléter. Le premier appel au mécénat en 2013 a donné de maigres résultats, ne dépassant pas les 2.000 euros. Alors des ventes ont été organisées, fin 2013, au Havre, à Paris et à Saint-Nazaire et l’association fait de nouveau appel à la mobilisation. En projet, la création d’un site internet, pour vendre son fonds "aliénable", objets figurant à de multiples exemplaires et produits dérivés : affiches, menus, cartes postales, médailles...