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Selon M. Garin, entre 2009 et 2010, le secteur du conteneur est passé «d'une année de contraction à une année de rattrapage». Il rappelle qu'entre les deux exercices, les taux de fret moyens ont progressé, passant de 600 dollars à 2.200 dollars et au-delà et que cette tendance à la hausse s'est poursuivie jusqu'au milieu de l'année en cours jusqu'à ce que la contraction des volumes survienne. À ses yeux, les armateurs sont toujours guidés par la même attitude : la volonté d'anticiper. Selon lui, cette stratégie est toujours très difficile.
Ainsi, les premières commandes concernant des unités cellularisées de 18.000 EVP correspondent, à ses yeux, au souhait de "voir diminuer les coûts d'exploitation". Mais l'année en cours s'achève dans un contexte de surcapacité et donc de nouvelle baisse des taux de fret.
Dans le secteur des vracs secs, le président d'Armateurs de France estime que le marché a enregistré une "bonne tenue" mais qu'il connaît, depuis, un ralentissement. Du côté du transport pétrolier, Christian Garin (spécialiste du secteur puisqu'il est également vice-président de l'armement Sea-Tankers) juge que le marché de l'affrètement, dominé par des VLCC de 280.000 tonnes, a fait «le yoyo jusqu'à 2.000 dollars par jour». Mais il souligne qu'aujourd'hui, en Europe, on importe moins de pétrole brut.
Le président d'Armateurs de France est persuadé que la crise actuelle devrait s'étaler sur «une période relativement longue».
Interrogé sur le Registre international français (Rif), il estime que ce registre bis national a remporté plus de succès dans l'offshore et les unités de service que dans les autres secteurs. À ses yeux, il n'est donc pas plus important que l'ex-pavillon des Taaf (Terres australes et antarctiques françaises) en nombre de navires mais «représente un bond colossal en valeur». Et de rappeler que l'aide accordée par l'État s'élève à 100 millions d'euros.
Ainsi, les premières commandes concernant des unités cellularisées de 18.000 EVP correspondent, à ses yeux, au souhait de "voir diminuer les coûts d'exploitation". Mais l'année en cours s'achève dans un contexte de surcapacité et donc de nouvelle baisse des taux de fret.
Dans le secteur des vracs secs, le président d'Armateurs de France estime que le marché a enregistré une "bonne tenue" mais qu'il connaît, depuis, un ralentissement. Du côté du transport pétrolier, Christian Garin (spécialiste du secteur puisqu'il est également vice-président de l'armement Sea-Tankers) juge que le marché de l'affrètement, dominé par des VLCC de 280.000 tonnes, a fait «le yoyo jusqu'à 2.000 dollars par jour». Mais il souligne qu'aujourd'hui, en Europe, on importe moins de pétrole brut.
Le président d'Armateurs de France est persuadé que la crise actuelle devrait s'étaler sur «une période relativement longue».
Interrogé sur le Registre international français (Rif), il estime que ce registre bis national a remporté plus de succès dans l'offshore et les unités de service que dans les autres secteurs. À ses yeux, il n'est donc pas plus important que l'ex-pavillon des Taaf (Terres australes et antarctiques françaises) en nombre de navires mais «représente un bond colossal en valeur». Et de rappeler que l'aide accordée par l'État s'élève à 100 millions d'euros.