L'autorité de supervision indépendante des redevances aéroportuaires a homologué la seconde proposition de tarifs des redevances formulée par le groupe ADP pour la période allant du 1er avril 2016 au 31 mars 2018.
L'autorité de supervision indépendante des redevances aéroportuaires (ASI) a homologué la seconde proposition tarifaire d'ADP, a-t-elle annoncé lundi 20 février. Le niveau global de la revalorisation n'a pas été précisé. Le groupe ADP, gestionnaire des aéroports parisiens, s'exprimera sur cette question mercredi 22 février à l'occasion de la publication de ses résultats annuels.
La première proposition avait été retoquée en janvier par l'ASI, après un avis défavorable de l'instance de concertation entre ADP et les compagnies aériennes. Son refus avait été motivé par le fait que cette proposition initiale rendait obligatoire le paiement d'un service par les compagnies, relatif à la mise à disposition de matériel informatique, même s'il n'était pas utilisé.
"L'ASI note qu'ADP a fait le choix d'augmenter le produit global des redevances d’une manière nettement supérieure à ce qui résultait de la première proposition, déjà contestée par les compagnies aériennes, qui évoluent dans une conjoncture économique difficile", fait valoir l'autorité.
+ 0,70 % par rapport à la période précédente
Dans sa première proposition, ADP avait proposé une augmentation des tarifs de 0,70 % par rapport à la période précédente. Le plafond d'évolution annuelle des redevances aéroportuaires - dont le produit permet à ADP d'investir dans le développement des infrastructures - avait été fixé à 1,68 % inflation comprise (1,25 % hors inflation) dans le cadre du Contrat de régulation économique signé en 2016 entre ADP et l'État pour la période 2016-2020, avec un gel pour la période du 1er avril 2016 au 31 mars 2017.
La première proposition avait été retoquée en janvier par l'ASI, après un avis défavorable de l'instance de concertation entre ADP et les compagnies aériennes. Son refus avait été motivé par le fait que cette proposition initiale rendait obligatoire le paiement d'un service par les compagnies, relatif à la mise à disposition de matériel informatique, même s'il n'était pas utilisé.
"L'ASI note qu'ADP a fait le choix d'augmenter le produit global des redevances d’une manière nettement supérieure à ce qui résultait de la première proposition, déjà contestée par les compagnies aériennes, qui évoluent dans une conjoncture économique difficile", fait valoir l'autorité.
+ 0,70 % par rapport à la période précédente
Dans sa première proposition, ADP avait proposé une augmentation des tarifs de 0,70 % par rapport à la période précédente. Le plafond d'évolution annuelle des redevances aéroportuaires - dont le produit permet à ADP d'investir dans le développement des infrastructures - avait été fixé à 1,68 % inflation comprise (1,25 % hors inflation) dans le cadre du Contrat de régulation économique signé en 2016 entre ADP et l'État pour la période 2016-2020, avec un gel pour la période du 1er avril 2016 au 31 mars 2017.
