Malgré le maintien du régime de travail à la SNCF, l'écart de compétitivité entre la SNCF et ses concurrents privés du fret sera réduit "de plus de la moitié" compte tenu du niveau atteint par le projet de convention collective commune à la branche, a estimé mardi 7 juin la SNCF. Si un accord de branche était signé mercredi 8 juin, l'écart des coûts entre le groupe public et les entreprises privées sera nettement réduit, compte tenu des jours de repos que le texte garantit à tous les salariés, a souligné Benjamin Raigneau, représentant de la SNCF aux négociations internes à la SNCF qui se sont achevées dans la nuit. "Si on prend la situation du fret, avant et après la convention collective, plus de la moitié de la différence est rattrapée", a-t-il estimé. En matière d'"écart de compétitivité, nous avons fait un pas très significatif avec la négociation de branche", a-t-il ajouté. Cela se mesurera "dès aujourd'hui dans le cadre du fret et demain dans le cadre d'une ouverture à la concurrence élargie", a ajouté le porte-parole. Le projet d'accord de branche "n'est pas au ras des pâquerettes", "il va largement au-delà du décret socle" élaboré par le gouvernement, estime-t-il. De source syndicale, le conseil de surveillance a récemment évalué à 9 % l'écart de coût qui subsisterait.
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