Le tribunal de grande instance de Dunkerque a prononcé le 6 février la liquidation judiciaire de l'école de pilotage Amaury-de-la-Grange (EPAG) de Merville (Nord), centre de formation de pilotes de ligne en redressement judiciaire depuis le 7 février 2012. Créée en 1962 "avec l'appui d'Air France" et d'autres compagnies aériennes, l'EPAG est une société anonyme, propriété de l'Institut aéronautique Amaury de la Grange (IAAG). Le tribunal a estimé que l'offre de reprise déposée par le groupe Alsim, spécialisé dans la construction de simulateurs de vol, qui prévoyait la sauvegarde de 19 emplois sur 25 et la poursuite de l'activité, était "insuffisante", selon le jugement.
Trouvant cette décision "surprenante" et "incompréhensible", le maire de Merville, Jacques Parent, a annoncé avoir saisi la Garde des Sceaux Christiane Taubira pour que la Chancellerie fasse appel de la décision. En raison de la "grave crise de l'aéronautique en France, Air France ne fait plus appel depuis au moins deux ans à notre école de pilotage, mais les besoins existent à l'échelle internationale", a ajouté Jacques Parent. De son côté, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, s'est contenté d'adresser un message de solidarité envers les salariés concernés, "prenant acte de la décision du tribunal".
Trouvant cette décision "surprenante" et "incompréhensible", le maire de Merville, Jacques Parent, a annoncé avoir saisi la Garde des Sceaux Christiane Taubira pour que la Chancellerie fasse appel de la décision. En raison de la "grave crise de l'aéronautique en France, Air France ne fait plus appel depuis au moins deux ans à notre école de pilotage, mais les besoins existent à l'échelle internationale", a ajouté Jacques Parent. De son côté, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, s'est contenté d'adresser un message de solidarité envers les salariés concernés, "prenant acte de la décision du tribunal".