Engagée l’an dernier, la démarche d’écologie industrielle prend forme concrète dans la zone du Port autonome de Strasbourg. Deux projets finalisés impliquent huit des vingt-cinq entreprises parties prenantes.
Une économie de 120.000 euros
Le premier concerne le recyclage de carton. Depuis quelques mois, quatre entreprises envoient leurs déchets cellulosiques chez l’usine Blue Paper (ex-UPM Stracel) qui les transforment en produits pour les cartons ondulés d’emballage. Le volume collecté de 585 tonnes demeure certes anecdotique par rapport aux 270.000 tonnes que Blue Paper a produites l’an dernier, mais la démarche a le mérite de donner un signal, et elle peut grandir : l’ensemble des vingt-cinq entreprises impliquées dans l’écologie industrielle cumule 2.750 tonnes annuelles de déchets bois-papier-carton, souligne le Port autonome.
Le second sujet traite de l’achat mutualisé d’énergie, «onze entreprises se sont regroupées pour une mise en concurrence mutualisée des fournisseurs dans le contexte de la fin des tarifs réglementés», explique la direction du port. La négociation individuelle des contrats a abouti à une révision à la baisse pour quatre d’entre elles, représentant une économie de 120.000 euros. Elle se poursuit pour les sept autres.
Une économie de 120.000 euros
Le premier concerne le recyclage de carton. Depuis quelques mois, quatre entreprises envoient leurs déchets cellulosiques chez l’usine Blue Paper (ex-UPM Stracel) qui les transforment en produits pour les cartons ondulés d’emballage. Le volume collecté de 585 tonnes demeure certes anecdotique par rapport aux 270.000 tonnes que Blue Paper a produites l’an dernier, mais la démarche a le mérite de donner un signal, et elle peut grandir : l’ensemble des vingt-cinq entreprises impliquées dans l’écologie industrielle cumule 2.750 tonnes annuelles de déchets bois-papier-carton, souligne le Port autonome.
Le second sujet traite de l’achat mutualisé d’énergie, «onze entreprises se sont regroupées pour une mise en concurrence mutualisée des fournisseurs dans le contexte de la fin des tarifs réglementés», explique la direction du port. La négociation individuelle des contrats a abouti à une révision à la baisse pour quatre d’entre elles, représentant une économie de 120.000 euros. Elle se poursuit pour les sept autres.
"Au total, une vingtaine de synergies ont été identifiées"
D’autres thématiques font l’objet d’études ou d’un début de mise en place : réutilisation de palettes, valorisation de déchets organiques. «Au total, une vingtaine de synergies ont été identifiées», signale le Port autonome, qui précise viser la concrétisation de huit nouveaux projets dans les trois ans.
À l’échelle de l’Alsace, les vingt-cinq entreprises ne pèsent pas d’un poids négligeable en matière d’utilisation de ressources : selon le port, elles représentent 7 % de la consommation d’électricité de l’industrie régionale et 9 % de sa consommation de chaleur.