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Alors qu'il avait subi des pertes un an plus tôt, Bourbon s'est remis dans le vert au premier semestre. Sur les six premiers mois de 2012, le groupe français de services maritimes parapétroliers a dégagé un bénéfice net part du groupe de 17 millions d'euros, contre une perte nette de 21,4 millions sur la période équivalente de 2011, détaille le groupe.
"Demande de navires en hausse pour les deux prochaines années"
Le redressement des finances du groupe a été possible grâce à une progression du chiffre d'affaires de 17,7 % à 568 millions d'euros. Celui-ci a notamment été dopé par la poursuite de l'accroissement de la flotte du groupe, qui est engagé dans un vaste programme d'expansion de son portefeuille de navires (22 unités supplémentaires, soient 446 en tout). Cœur de métier de la compagnie, l'activité "Marine Services" a assuré la plus belle part de la croissance de ses revenus, avec une progression de 22,4 % du chiffre d'affaires, à 460,4 millions d’euros. Avec 142,6 millions d’euros, le résultat opérationnel (Ebitda) a crû de 42,7 %, soit près de deux fois plus que le chiffre d’affaires. Par rapport au premier semestre 2011, le chiffre d’affaires du premier semestre 2012 de l’autre branche, l'activité "Subsea Services", a progressé de 11,9 % à 92,1 millions d’euros. L’Ebitda de ce semestre est quasiment stable.
Taux d'utilisation en hausse
Bourbon a récolté les fruits d'un redressement de ses principales activités par rapport à un an plus tôt, grâce aux prix élevés du pétrole brut, qui soutiennent les investissements des compagnies pétrolières dans les forages en mer et, par conséquent, le recours aux services du groupe. Ainsi, le taux d'utilisation global de la flotte, hors navires de transport de personnel, a grimpé d'un point et demi à 89,7 % comparé au premier semestre 2011 et le tarif journalier moyen a augmenté d'environ 900 dollars, à 18.352 dollars. Ces facteurs, associés à l'appréciation du dollar par rapport à l'euro, ont gonflé le bénéfice opérationnel du groupe (Ebit) qui est en hausse de 48,2 % à 63,8 millions.
Concernant ses perspectives, Bourbon se montre toujours optimiste, soulignant que, "malgré une incertitude concernant les économies mondiales, le niveau du prix du baril (113 dollars en moyenne sur ce semestre) conforte les investissements des clients pétroliers et la demande de navires de service offshore est prévue en croissance dans les deux prochaines années".