
L'épave du "Costa Concordia", l'énorme paquebot échoué le 13 janvier à proximité de l'île du Giglio, en Toscane, sera enlevée au plus tard d'ici février 2013, selon le plan présenté vendredi 18 mai à Rome par la compagnie Costa Crociere (groupe Carnival). Il s'agit de "la plus grande récupération d'épave de l'Histoire" par le tonnage, a déclaré le capitaine Richard Habib, directeur exécutif de la société américaine Titan, qui avec l'entreprise italienne Micoperi, spécialisée dans l'installation de plates-formes offshore, a obtenu le contrat.
Selon Silvio Bartolotti, patron de Micoperi, "la seule façon de déplacer le navire est de le remettre dans la même position dans laquelle il s'est échoué, comment si l'on rembobinait un film à l'envers". La récupération du "Costa Concordia" débutera dans quelques jours, et la sécurisation doit se réaliser avant la fin du mois d'août, afin d'éviter que, durant les travaux, l'épave se déplace légèrement, a assuré pour sa part Gianni Onorato, le directeur général de Costa Crociere. Le coût de l'opération d'enlèvement est estimé à 236 millions d'euros.
Outre que c'est un énorme défi d'ingénierie et de technologie, l'enlèvement est à haut risque environnemental, dans une zone protégée. Le premier pas consistera à sécuriser l'épave pour éviter qu'elle ne glisse vers les hauts fonds : à cette fin, soixante poteaux seront plantés dans le fond marin pour attacher l'épave du côté du littoral et pour fixer les plates-formes submergées qui seront utilisées pour la remettre à la surface.
Silvio Bartolotti a assuré que la flore marine serait préservé "à 90%", avec un déplacement des coraux et des anémones avant le commencement des travaux, leur placement dans un aquarium et leur réimplantation une fois le chantier terminé. Il a aussi garanti que tout reflux nocif qui pourrait s'échapper du navire sera promptement aspiré pour éviter la contamination des eaux.
Selon Silvio Bartolotti, patron de Micoperi, "la seule façon de déplacer le navire est de le remettre dans la même position dans laquelle il s'est échoué, comment si l'on rembobinait un film à l'envers". La récupération du "Costa Concordia" débutera dans quelques jours, et la sécurisation doit se réaliser avant la fin du mois d'août, afin d'éviter que, durant les travaux, l'épave se déplace légèrement, a assuré pour sa part Gianni Onorato, le directeur général de Costa Crociere. Le coût de l'opération d'enlèvement est estimé à 236 millions d'euros.
Outre que c'est un énorme défi d'ingénierie et de technologie, l'enlèvement est à haut risque environnemental, dans une zone protégée. Le premier pas consistera à sécuriser l'épave pour éviter qu'elle ne glisse vers les hauts fonds : à cette fin, soixante poteaux seront plantés dans le fond marin pour attacher l'épave du côté du littoral et pour fixer les plates-formes submergées qui seront utilisées pour la remettre à la surface.
Silvio Bartolotti a assuré que la flore marine serait préservé "à 90%", avec un déplacement des coraux et des anémones avant le commencement des travaux, leur placement dans un aquarium et leur réimplantation une fois le chantier terminé. Il a aussi garanti que tout reflux nocif qui pourrait s'échapper du navire sera promptement aspiré pour éviter la contamination des eaux.