
Antoine Rufenacht, commissaire général pour le Développement de la Vallée de la Seine © Marie Héron
Plus de 400 personnes ont assisté, le 1er décembre à Deauville, au deuxième Forum du Grenelle de l'Estuaire. L'objectif était de prolonger la réflexion, engagée en 2008 en Haute et Basse-Normandie, sur l'avenir de ce périmètre géographique et d'en rappeler les enjeux économiques et sociétaux.
Le point d'étape, qu'a constitué ce deuxième Forum du Grenelle de l'Estuaire, a été l'occasion de revenir sur les grands défis du périmètre estuarien dans le projet de l'Axe Seine. Aux yeux d'Antoine Rufenacht, commissaire général pour le Développement de la Vallée de la Seine, penser l'estuaire "qui dispose d'atouts considérables pour affronter l'avenir" relève "d'une cause nationale qui va dans le sens de l'intérêt de la France."
Se connecter aux grands réseaux de transport
Une analyse partagée par Laurent Castaing, président du directoire du Grand port maritime du Havre, pour qui "le danger consisterait à ne pas savoir organiser notre port et notre estuaire face au développement de l'Île-de-France et de Paris, ville-monde". Si aujourd'hui la réalité à l'échelle européenne, place la Normandie à l'écart des grands réseaux de transport, des solutions existent. Le projet européen "Weastflows" a ainsi été évoqué : il permettrait de développer un axe vert Est Ouest en Europe dans lequel la Normandie et ses ports seront positionnés en lien avec les grands corridors de fret Européens.
Ce forum l'aura démontré : la mise en place du Grenelle de l'Estuaire, démarche unique en France, est en train de créer une véritable synergie autour de la "réalité géographique essentielle" qu'est l'estuaire :"il y a deux ans, a conclu Antoine Rufenacht, avant le discours du président de la république sur le Grand Paris, qui aurait imaginé cette mobilisation ? Aujourd'hui, faisons en sorte que nos projets aboutissent dans les meilleurs délais." Ainsi l'ancien maire du Havre n'a-t-il pas caché son souhait de voir la ligne ferroviaire à grande vitesse Paris-Rouen-Le Havre placée sur les rails avant l'échéance présidentielle.
Le point d'étape, qu'a constitué ce deuxième Forum du Grenelle de l'Estuaire, a été l'occasion de revenir sur les grands défis du périmètre estuarien dans le projet de l'Axe Seine. Aux yeux d'Antoine Rufenacht, commissaire général pour le Développement de la Vallée de la Seine, penser l'estuaire "qui dispose d'atouts considérables pour affronter l'avenir" relève "d'une cause nationale qui va dans le sens de l'intérêt de la France."
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Une analyse partagée par Laurent Castaing, président du directoire du Grand port maritime du Havre, pour qui "le danger consisterait à ne pas savoir organiser notre port et notre estuaire face au développement de l'Île-de-France et de Paris, ville-monde". Si aujourd'hui la réalité à l'échelle européenne, place la Normandie à l'écart des grands réseaux de transport, des solutions existent. Le projet européen "Weastflows" a ainsi été évoqué : il permettrait de développer un axe vert Est Ouest en Europe dans lequel la Normandie et ses ports seront positionnés en lien avec les grands corridors de fret Européens.
Ce forum l'aura démontré : la mise en place du Grenelle de l'Estuaire, démarche unique en France, est en train de créer une véritable synergie autour de la "réalité géographique essentielle" qu'est l'estuaire :"il y a deux ans, a conclu Antoine Rufenacht, avant le discours du président de la république sur le Grand Paris, qui aurait imaginé cette mobilisation ? Aujourd'hui, faisons en sorte que nos projets aboutissent dans les meilleurs délais." Ainsi l'ancien maire du Havre n'a-t-il pas caché son souhait de voir la ligne ferroviaire à grande vitesse Paris-Rouen-Le Havre placée sur les rails avant l'échéance présidentielle.