
Deux audiences sont prévues jeudi 18 février autour de litiges nés de la reprise de la SNCM © Franck André
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Dernier rebondissement d'un feuilleton économique qui se joue notamment sous l’œil des nouveaux dirigeants nationalistes corses, le PDG Patrick Rocca présentait mercredi 17 février un projet d'absorption par un consortium d'entrepreneurs insulaires, Corsica Maritima. "La volonté c'est de se trouver un modèle qui va durer et qui va être rassurant pour tous les salariés, dans l'intérêt général de l'entreprise", a assuré le patron de la compagnie Maritima Ferries, héritière de la SNCM, Patrick Rocca. "Sur les 900 salariés, il n'y en aura pas un seul de moins. Le plan à mettre en œuvre, c'est le plan qui a été déposé au tribunal" de commerce de Marseille, qui avait attribué la SNCM en novembre dernier à Patrick Rocca, a ajouté ce dernier.
En moins de trois mois, l'environnement a toutefois profondément changé, a fait valoir Patrick Rocca. Les nationalistes arrivés au pouvoir en Corse veulent en effet revoir à la baisse le système de subvention des liaisons avec le continent, et plaident pour une compagnie régionale, et un conflit a éclaté avec Corsica Maritima, candidat déçu à la reprise, qui a ouvert une ligne concurrente. Avant de finalement conclure l'accord pour une absorption de l'ex-SNCM, présenté mercredi.
900 personnes menacées de licenciement
"On constate malheureusement que le plan d'entreprise qui a été porté par Patrick Rocca et validé par le tribunal de commerce changerait de façon profonde, ce qui viendrait remettre en cause le nombre d'emploi des salariés, leurs conditions sociales, et l'outil naval", a déclaré le secrétaire du CE, Frédéric Alpozzo (CGT) à l'issue de la réunion. "900 personnes pourraient être menacées de licenciement un mois après la reprise" de la compagnie, a commenté de son côté Maurice Perrin, responsable de la CFE-CGC, faisant part de "l'inquiétude et de l'indignation" des salariés.
En moins de trois mois, l'environnement a toutefois profondément changé, a fait valoir Patrick Rocca. Les nationalistes arrivés au pouvoir en Corse veulent en effet revoir à la baisse le système de subvention des liaisons avec le continent, et plaident pour une compagnie régionale, et un conflit a éclaté avec Corsica Maritima, candidat déçu à la reprise, qui a ouvert une ligne concurrente. Avant de finalement conclure l'accord pour une absorption de l'ex-SNCM, présenté mercredi.
900 personnes menacées de licenciement
"On constate malheureusement que le plan d'entreprise qui a été porté par Patrick Rocca et validé par le tribunal de commerce changerait de façon profonde, ce qui viendrait remettre en cause le nombre d'emploi des salariés, leurs conditions sociales, et l'outil naval", a déclaré le secrétaire du CE, Frédéric Alpozzo (CGT) à l'issue de la réunion. "900 personnes pourraient être menacées de licenciement un mois après la reprise" de la compagnie, a commenté de son côté Maurice Perrin, responsable de la CFE-CGC, faisant part de "l'inquiétude et de l'indignation" des salariés.