
© DHL
Le fret avionné sur l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry affiche une reprise en 2012 avec 1,4 % d’augmentation par rapport à 2011. 33.327 tonnes ont ainsi été transportées, dont 30.120 tonnes de fret express qui croît de 2 %.
UPS, premier opérateur express avec environ 13.000 tonnes traitées est talonné par DHL, suivi par TNT et Fedex qui tous ont des vols quotidiens de et vers l’aéroport lyonnais. «En 2012, le vol de DHL opéré quatre fois par semaine, le matin, entre Bruxelles, Lyon et Toulouse a poussé les tonnages avec un taux de remplissage très correct du B737», rappelle Éric Burdin, responsable du fret sur CargoPort. Au mois de décembre, un surplus d'activité a conduit DHL à ajouter des vols en B757 sur la liaison Madrid-Lyon-Bruxelles, l’une des plates-formes importantes de l’expressiste. DHL a aussi développé sa base routière liée à l’express et a enregistré une croissance de 15 % l’an dernier à Lyon.
167.100 tonnes tous modes confondus
Le nombre de charters a concerné cinquante vols opérés en divers modules allant du Beechcraft aux Antonov 124 et Iliouchine 76. Quelques gros modules se sont fait remarquer sur le site pour servir le monde industriel, dont un vol à l’import du Japon. Mais le tonnage global n’a pas dépassé les 280 tonnes. Pour la deuxième année consécutive aussi, le Beaujolais Nouveau n’a généré aucun vol spécial même si certains opérateurs ont utilisé la plate-forme pour traiter 2.000 tonnes de ce fret pour de la palettisation et du transport camion.
Le fret camionné a continué à progresser pour atteindre un tonnage estimé à 105.000 tonnes. Le tonnage multimodal qui reprend tous les volumes traités sur le site (maritime, routier, conteneurs) et lié à l’activité des entreprises implantées dans l’enceinte de l’aéroport enregistre en 2012 une croissance de 2,45 % avec 167.100 tonnes traitées.
UPS, premier opérateur express avec environ 13.000 tonnes traitées est talonné par DHL, suivi par TNT et Fedex qui tous ont des vols quotidiens de et vers l’aéroport lyonnais. «En 2012, le vol de DHL opéré quatre fois par semaine, le matin, entre Bruxelles, Lyon et Toulouse a poussé les tonnages avec un taux de remplissage très correct du B737», rappelle Éric Burdin, responsable du fret sur CargoPort. Au mois de décembre, un surplus d'activité a conduit DHL à ajouter des vols en B757 sur la liaison Madrid-Lyon-Bruxelles, l’une des plates-formes importantes de l’expressiste. DHL a aussi développé sa base routière liée à l’express et a enregistré une croissance de 15 % l’an dernier à Lyon.
167.100 tonnes tous modes confondus
Le nombre de charters a concerné cinquante vols opérés en divers modules allant du Beechcraft aux Antonov 124 et Iliouchine 76. Quelques gros modules se sont fait remarquer sur le site pour servir le monde industriel, dont un vol à l’import du Japon. Mais le tonnage global n’a pas dépassé les 280 tonnes. Pour la deuxième année consécutive aussi, le Beaujolais Nouveau n’a généré aucun vol spécial même si certains opérateurs ont utilisé la plate-forme pour traiter 2.000 tonnes de ce fret pour de la palettisation et du transport camion.
Le fret camionné a continué à progresser pour atteindre un tonnage estimé à 105.000 tonnes. Le tonnage multimodal qui reprend tous les volumes traités sur le site (maritime, routier, conteneurs) et lié à l’activité des entreprises implantées dans l’enceinte de l’aéroport enregistre en 2012 une croissance de 2,45 % avec 167.100 tonnes traitées.
"De moins en moins de fret dans les soutes des vols passagers"
Le fret mixte mis en soute des vols passagers recule de 3 % et s’établit à 2.936 tonnes. «Les soutes des avions passagers ne permettent pas toujours d’emporter du fret, certains vols ne sont pas commercialisés par les compagnies, le retrait des aéroports régionaux des compagnies Corsair et Air Austral qui se regroupent à Paris, les temps de rotation arrivée/départ ("turn around time") très courts et le choix opérationnel des compagnies qui privilégie un pré-acheminement routier du fret expliquent ce recul», énumère Éric Burdin, qui se console avec l’arrivée de la compagnie Emirates en décembre. Celle-ci opère cinq vols par semaine, ce qui permet d’arriver à environ 75 tonnes hebdomadaires dans chaque sens. «La densité du réseau d’Emirates à Dubaï vers l’Asie, l’Inde et l’Australie ouvre de nouvelles possibilités aux exportateurs rhônalpins», ajoute-t-il.
Difficile de prévoir les flots d’affaires qui seront développées sur CargoPort en 2013.
Le 31 janvier, un Antonov 225, le plus gros avion du monde, s’est posé sur le tarmac de l’aéroport. Arrivant de Bamako, il a fait un «stop technique» à Lyon, ce qui a permis à l’équipage de bénéficier d’une nuit de repos avant de partir pour Istres. Il était commercialisé par Ruslan International et opéré par la compagnie Antonov Design Bureau (ADB). Pratiquement dans le même temps, un Antonov 124, provenant d’Istres et à destination de Bamako faisait un arrêt à Lyon.