L'identité des candidats à la reprise de la SNCM se précise

Le propriétaire du groupe corse Rocca a fait une offre pour la reprise globale de la SNCM. Christian Garin figure lui aussi parmi les candidats.
Patrick Rocca, président du groupe éponyme (transport routier, traitement des déchets, immobilier) a annoncé sa candidature à la reprise de la compagnie maritime SNCM. C'est ce qu'on a indiqué dans son entourage. Ce chef d'entreprise corse, dont le groupe est basé à Ajaccio, ferait une "offre globale" sur l'ensemble de la délégation de service public pour assurer la continuité territoriale avec la Corse (DSP) accordée à la société placée en redressement judiciaire en novembre 2014 et aurait un soutien bancaire, a-t-on ajouté de même source. Cette nouvelle candidature n'a pu être confirmée par les administrateurs judiciaires.

Christian Garin sur les rangs

Le délai de remise des offres de reprise de la SNCM a été prolongé lundi 19 janvier de deux semaines, après le dépôt de quatre candidatures. Les administrateurs judiciaires ont indiqué que d'autres candidats s'étaient manifestés. La date limite de dépôt des offres a été fixée au lundi 2 février à la demande de trois autres candidats qui "ont confirmé leur intérêt et demandé à bénéficier d'un délai complémentaire", selon les administrateurs judiciaires. "Quatre offres ou lettres d'intention" avaient été remises lundi, mais "toutes ces propositions sont soumises à d'importantes conditions suspensives qui restent à lever", selon les administrateurs.
Il s'agit notamment de la compagnie américaine de ferries Baja Ferries et de l'ancien président du port de Marseille et d'Armateurs de France Christian Garin. Aucune précision n'a été donnée officiellement sur les autres candidats – ni sur le fait que Patrick Rocca fasse partie des quatre premiers candidats ou de ceux qui ont manifesté leur intérêt. L'armateur italo-suisse MSC pourrait aussi faire partie des intéressés.
La SNCM avait été placée en redressement judiciaire fin novembre, faute de pouvoir rembourser 117 millions d'euros de créances réclamées par son actionnaire majoritaire, Transdev et sa maison-mère, Veolia. L'Etat avait avalisé cette manœuvre pour tenter d'obtenir l'annulation de deux décisions de la Commission européenne contraignant l'opérateur historique des liaisons Corse-continent à rembourser 440 millions d'euros d'aides publiques. Le gouvernement a ensuite obtenu l'accord de Bruxelles pour une reprise "en plusieurs lots" de la DSP renouvelée en 2013 pour une durée de dix ans.

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