En sortie des bassins Ouest du port de Marseille-Fos, MSC opère chez Seayard son service Med Indian Ocean. Une ligne qui déploie des unités de 4.800 à 6.500 EVP desservant Pointe-des-Galets et Port Réunion avec un transit-time s'élevant à 15 jours à l'export et 44 jours à l'import. À Maurice, Port-Louis est utilisé pour desservir Longoni (Mayotte) tandis que le port saoudien de King Abdullah et Sydney, en Australie, permettent de desservir Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. L'armateur utilise également Auckland, Singapour et Gioia Tauro.
Toujours en sortie de Fos, où leurs navires sont opérés chez Eurofos, CMA CGM, sa filiale ANL, ainsi que Hapag-Lloyd, les deux partenaires du service Nemo/Eax, desservent en direct Pointe-des-Galets et Port Réunion avec un transit time de 16 jours. À l'import, celui-ci s'élève à 38 jours, avec escales à Port-Louis et Singapour. En transbordement, ce service dessert Longoni (via Jebel Ali, Khor Fakkan et Mundra), Nouméa (via Valence, Cartagena et Sydney) et enfin Papeete (via Valence, Cartagena et Rotterdam).
Quant au service Med Caraïbes, opéré par CMA CGM et Marfret, il est opéré dans les bassins Est de Marseille chez Intramar depuis un an. Ses six navires, d'une capacité de 2.500 à 2.800 EVP, desservent la Guadeloupe (Pointe-à-Pitre) en 12 ou 13 jours et la Martinique (Fort-de-France).
Pointe-à-Pitre est utilisé pour desservir également Saint-Martin et Saint-Barthélemy (Gustavia) tandis que Dégrad-des-Cannes est touché via les Grands Ports maritimes de la Guadeloupe ou de la Martinique. Nouméa et Papeete sont desservis via Cartagena ou Manzanillo.
Toujours en sortie de Fos, où leurs navires sont opérés chez Eurofos, CMA CGM, sa filiale ANL, ainsi que Hapag-Lloyd, les deux partenaires du service Nemo/Eax, desservent en direct Pointe-des-Galets et Port Réunion avec un transit time de 16 jours. À l'import, celui-ci s'élève à 38 jours, avec escales à Port-Louis et Singapour. En transbordement, ce service dessert Longoni (via Jebel Ali, Khor Fakkan et Mundra), Nouméa (via Valence, Cartagena et Sydney) et enfin Papeete (via Valence, Cartagena et Rotterdam).
Quant au service Med Caraïbes, opéré par CMA CGM et Marfret, il est opéré dans les bassins Est de Marseille chez Intramar depuis un an. Ses six navires, d'une capacité de 2.500 à 2.800 EVP, desservent la Guadeloupe (Pointe-à-Pitre) en 12 ou 13 jours et la Martinique (Fort-de-France).
Pointe-à-Pitre est utilisé pour desservir également Saint-Martin et Saint-Barthélemy (Gustavia) tandis que Dégrad-des-Cannes est touché via les Grands Ports maritimes de la Guadeloupe ou de la Martinique. Nouméa et Papeete sont desservis via Cartagena ou Manzanillo.
"Trois services directs et des lignes en transbordement"
L'offre de transport marseillaise sur les ports ultramarins ne se limite pas aux services directs. Maersk Line et Safmarine assurent la desserte de Pointe-des-Galets et de Port Réunion via les hubs de Salalah et Malte. L'armateur danois propose également des départs sur Nouméa, via Singapour, Tauranga et Auckland, mais aussi via Brisbane et Singapour.
L'alliance japonaise One (Ocean Network Express, regroupant "K" Line, Mol et NYK) dessert Nouméa et Papeete via la Corée du Sud (Busan). Quant à l'armateur chinois Swire, il propose de relier Fos à Nouméa via Singapour et à Papeete via Singapour également mais aussi via Suva (îles Fidji).
Un trafic en progression de seulement 2 % par rapport à 2016
Pour le GPMM, l'Outre-Mer a représenté un trafic global de 51.362 EVP en 2017. Une activité essentiellement composée de volumes conteneurisés à l'export puisqu'ils se sont élevés à 43.845 EVP alors que les flux à l'import n'ont représenté que 7.516 EVP. Fatiha Jaureguy, la chef du Département commercial de l'établissement portuaire phocéen, indique que "l'évolution n'a pas été très forte par rapport à 2016 puisqu'elle ne s'est élevée qu'à 2 %, année au cours de laquelle le port avait enregistré un trafic de 476.000 EVP".
À 345.000 tonnes, l'île de La Réunion représente toujours la plus grosse part de marché pour le port de Marseille-Fos. Elle est suivie par la Guadeloupe, avec 52.000 tonnes, puis la Martinique, avec 37.000 tonnes, Mayotte, 32.000 tonnes, la Nouvelle-Calédonie, 18.000 tonnes, et la Guyane, 12.000 tonnes. Enfin, la Polynésie a représenté 8.000 tonnes.
Au cours des quatre premiers mois de 2018, le port phocéen a enregistré une croissance de 13 % en tonnage par rapport à 2017 et de 18 % en conteneurs pleins, indique Fatiha Jaureguy.