Chez Kem One, le transport fluvial, on connaît. Et on pratique. Le fabricant de PVC utilise la voie d’eau, le Rhône, pour faire la navette entre ses sites lyonnais et marseillais de Lavéra et Fos, et transporter du chlorure de vinyle. Mais parfois, il arrive que la machine se grippe. Comme cet hiver où les barges affrétées par le groupe lyonnais sont restées en rade une dizaine de jours pour cause d’intempéries.
Cette entreprise reste néanmoins un exemple à suivre dans le secteur de la chimie pour le transport fluvial, vecteur d’une industrie plus durable. C’est dans cette perspective que l’Union des industries chimiques (UIC), en partenariat avec Voies navigables de France (VNF), la Compagnie nationale du Rhône (CNR) et le Grand Port maritime de Marseille (GPMM), vient de lancer une étude "pour évaluer la faisabilité du transport de produits chimiques par la voie d’eau sur les bassins Rhône-Saône-Méditerranée". Cette étude a été confiée à un cabinet spécialisé CTS, associé à une consultante spécialiste des problématiques et sites chimiques.
Cette entreprise reste néanmoins un exemple à suivre dans le secteur de la chimie pour le transport fluvial, vecteur d’une industrie plus durable. C’est dans cette perspective que l’Union des industries chimiques (UIC), en partenariat avec Voies navigables de France (VNF), la Compagnie nationale du Rhône (CNR) et le Grand Port maritime de Marseille (GPMM), vient de lancer une étude "pour évaluer la faisabilité du transport de produits chimiques par la voie d’eau sur les bassins Rhône-Saône-Méditerranée". Cette étude a été confiée à un cabinet spécialisé CTS, associé à une consultante spécialiste des problématiques et sites chimiques.
"Mettre l’accent sur les enjeux de sécurité, d’environnement et d’innovation"
Cofinancée par l’Union européenne via le Fonds européen de développement régional (Feder) administré par la région Auvergne-Rhône-Alpes, cette étude doit "mettre l’accent sur les enjeux de sécurité, d’environnement, d’infrastructure, de flotte et d’innovation, chercher à identifier les freins au recours au transport fluvial, à définir les leviers d’une offre répondant aux besoins du secteur". Ses premières conclusions sont attendues en fin d’année.
Cette étude doit permettre de lutter contre une "certaine méconnaissance des industriels par rapport au transport fluvio-maritime", indique Céline Caroly (UIC). La voie d’eau reste en effet nettement sous-utilisée par rapport à la route et au réseau ferré, avec quelque 5 à 6 % des flux effectués, loin derrière les 85 % opérés par camions. Alors que ce mode de transport reste très compétitif par rapport à ses concurrents.