
© Renault Trucks
L’industrie mécanique prévoit de recruter entre 40.000 et 50.000 personnes par an d’ici 2020 en France, dont 15.000 en Rhône-Alpes, et 120.000 au total pour la métallurgie. Près de 9 chefs d’entreprise sur 10 regrettent de ne pas trouver de personnes suffisamment qualifiées. D’ailleurs, récemment, le ministre du Redressement productif rappelait qu’il y a "200.000 offres d’emplois à Pôle Emploi dans les métiers industriels qui ne sont pas pourvus". Et les patrons, face aux insuffisances de centres de formation, par exemple, sont obligés de former eux-mêmes en interne certains de leurs nouveaux salariés.
Les co-conceptions
Les co-conceptions facilitent l’innovation, optimisent les coûts, améliorent la logistique. "J’ai 48 salariés et 35 métiers différents", observe le PDG de Mixel à Lyon, montrant les larges opportunités offertes par les filières industrielles. Céline Hugot, présidente du Conseil régional de la Fédération des industries mécanique Rhône-Alpes, présidente de Viollet Industries et de Poliprod, continue en 2013 le travail sur l’amélioration de la relation entre donneurs d’ordres et entreprises mécaniciennes, c’est-à-dire entre clients grands comptes et co-traitants. "Les co-conceptions facilitent l’innovation, optimisent les coûts et les délais de réalisation au regard de la production, de la logistique et des normes", résume-t-elle. Les industriels pointent aussi la faute que représente l’unique prise en compte du prix et non l’examen du "total cost life" en évitant les agissements uniquement à court terme.
Les co-conceptions
Les co-conceptions facilitent l’innovation, optimisent les coûts, améliorent la logistique. "J’ai 48 salariés et 35 métiers différents", observe le PDG de Mixel à Lyon, montrant les larges opportunités offertes par les filières industrielles. Céline Hugot, présidente du Conseil régional de la Fédération des industries mécanique Rhône-Alpes, présidente de Viollet Industries et de Poliprod, continue en 2013 le travail sur l’amélioration de la relation entre donneurs d’ordres et entreprises mécaniciennes, c’est-à-dire entre clients grands comptes et co-traitants. "Les co-conceptions facilitent l’innovation, optimisent les coûts et les délais de réalisation au regard de la production, de la logistique et des normes", résume-t-elle. Les industriels pointent aussi la faute que représente l’unique prise en compte du prix et non l’examen du "total cost life" en évitant les agissements uniquement à court terme.
"Rhône-Alpes, la première région mécanicienne de France"
Avec 2.050 entreprises (de plus de 10 salariés) qui emploient 102.000 personnes, la région Rhône-Alpes est la première région mécanicienne de France. Ces industriels représentent près de 20 % du secteur national. Avec un chiffre d’affaires de 110 milliards d’euros, l’industrie mécanique française est un secteur-clé de l’économie. Elle ne cesse d’innover et elle exporte 50 % de son chiffre d’affaires en direct et 60 à 65 % en indirect via les donneurs d’ordres. Si la balance commerciale de Rhône-Alpes est encore excédentaire, c’est beaucoup grâce à ses compétences industrielles. Une étude récente d’Opinion Way indiquait que 55 % des entreprises de mécanique jugent importants les pôles de compétitivité pour le développement de nouveaux produits par leur entreprise.
L’État vient d’annoncer les résultats du 15e appel à projets du Fonds unique interministériel destinés au financement des projets collaboratifs de recherche et développement des pôles de compétitivité. Sur les 72 projets retenus, 37 sont en Rhône-Alpes. Sur ces 37 projets retenus, 16 seront accompagnés par la région à hauteur de 3,8 millions d’euros ce qui devrait permettre la création de quelque 250 emplois sur trois ans lors des phases de recherche et développement et davantage lors des phases de fabrication et de vente de produits.