En dépit de la crise sanitaire, l'investissement dans l'immobilier logistique est parvenu à maintenir son cap au premier trimestre 2020. Les effets du virus n'ont toujours pas été visibles au cours de cette période.
Après avoir connu une année 2019 avec plus de 5 milliards d'euros, l'investissement s'est maintenu dans l'immobilier logistique au cours des trois premiers de l'année puisqu'il a atteint 1,6 md EUR. Selon le conseil en immobilier logistique Jones Lang Lasale (JLL), avec 18 transactions conclues, la période a été marquée par un nombre élevé d'opérations.
L'expert explique ce record par un changement de mains d’importants portefeuilles avec quatre signatures pour des montants supérieurs à 100 millions d’euros dont l’acquisition par le canadien Ivanhoe Cambridge du portefeuille Hub & Flow ou encore la signature par l'allemand Patrizia du portefeuille Mercury pour un montant avoisinant les 500 millions d’euros pour la partie française et constituant ainsi la transaction la plus significative de ce début d’année.
JLL indique que la quasi-totalité des investissements ont été réalisés par des investisseurs étrangers. Ainsi, avec Patrizia, l’Allemagne occupe la première place avec 41 % des investissements, suivie du Canada (28 %). Les investisseurs français se sont positionnés sur de petits actifs, pour des montants inférieurs à 30 millions d’euros, ne représentant quant à eux que 3 % de l’investissement total.
Une baisse des volumes est prévisible
Simon-Pierre Richard, le directeur Investissement Logistique France de JLL, analyse : "Le début d’année a pu se reposer sur un important réservoir de contrats entamés au second semestre 2019". Selon lui, "le premier trimestre 2020 affiche ainsi un excellent résultat malgré la crise sanitaire que nous traversons aujourd’hui", explique-t-il, avant de poursuivre : "Il n’en demeure pas moins que la crise est bien là et une baisse des volumes est à prévoir pour les mois à venir". Il estime toutefois qu'il est difficile de quantifier "cette hypothétique baisse puisque les conditions de retour à une activité normale restent floues et que le marché souffre d’une réelle pénurie de produits à la vente".
L'expert explique ce record par un changement de mains d’importants portefeuilles avec quatre signatures pour des montants supérieurs à 100 millions d’euros dont l’acquisition par le canadien Ivanhoe Cambridge du portefeuille Hub & Flow ou encore la signature par l'allemand Patrizia du portefeuille Mercury pour un montant avoisinant les 500 millions d’euros pour la partie française et constituant ainsi la transaction la plus significative de ce début d’année.
JLL indique que la quasi-totalité des investissements ont été réalisés par des investisseurs étrangers. Ainsi, avec Patrizia, l’Allemagne occupe la première place avec 41 % des investissements, suivie du Canada (28 %). Les investisseurs français se sont positionnés sur de petits actifs, pour des montants inférieurs à 30 millions d’euros, ne représentant quant à eux que 3 % de l’investissement total.
Une baisse des volumes est prévisible
Simon-Pierre Richard, le directeur Investissement Logistique France de JLL, analyse : "Le début d’année a pu se reposer sur un important réservoir de contrats entamés au second semestre 2019". Selon lui, "le premier trimestre 2020 affiche ainsi un excellent résultat malgré la crise sanitaire que nous traversons aujourd’hui", explique-t-il, avant de poursuivre : "Il n’en demeure pas moins que la crise est bien là et une baisse des volumes est à prévoir pour les mois à venir". Il estime toutefois qu'il est difficile de quantifier "cette hypothétique baisse puisque les conditions de retour à une activité normale restent floues et que le marché souffre d’une réelle pénurie de produits à la vente".
