Plus grand porte-conteneurs mondial avec une capacité de 20.150 EVP, le "Mol Triumph" a fait sa première escale au Havre ce lundi 22 mai. Exploité par Mitsui OSK Lines (Mol), ce nouveau géant des mers figure au sein de la flotte alignée par The Alliance entre l’Extrême-Orient et l’Europe du Nord. Sur le port haut-normand, cette dernière propose deux services sur cet axe à l’instar de 2M avec le concours de Hyundai MM et Ocean Alliance. "Au final, nous conservons nos six services entre l’Asie et l’Europe du Nord déployés par les trois grandes alliances", souligne Hervé Cornède. Sur le Transatlantique, le directeur commercial et marketing indique le gain de deux offres en revanche : "De cinq, nous passons à sept dont trois proposées par The Alliance et deux pour Ocean Alliance et 2M. Tous services maritimes confondus, Haropa dessert 685 ports avec le concours de plus de 70 armements délivrant près de 4.000 offres commerciales hebdomadaires, soit un choix comparable à celui de Rotterdam".
Côté transit-time, Haropa est également bien positionné sur plusieurs relations. À l’import, ils sont meilleurs avec Schenzhen (23 jours) ou Ho Chi Minh (22 jours) à ceux de Rotterdam et d’Anvers, tandis qu’à l’export, les délais pour rallier New York (7 jours) ou Charleston (9 jours) sont plus performants. Un constat analogue est dressé sur quelques routes Nord-Sud comme depuis la COA avec les ports de Pointe-Noire (19 jours), Abidjan (14 jours), Lagos (11 jours) ou Dakar (7 jours). L’éventail des liaisons régulières est consultable via un nouveau module "Lignes maritimes régulières" sur le site http://lmr.havre-port.net.
Montée en puissance du chantier multimodal
La compétitivité et la performance portuaires sur le range nord-européen se jouent aussi à terre. Avec le basculement de l’ensemble des services ferroviaires et fluviaux conteneurisés, "le chantier multimodal du Havre est aujourd’hui 100 % opérationnel", déclare Hervé Cornède. Avec un rythme mensuel de 6.000 EVP dont 60 % traités en ferroviaire et 40 % en fluvial, le site garantit des mises à quai le jour même à l’import comme à l’export grâce à six navettes par jour pour un coût de 25 euros par transfert. Avec un objectif de 120.000 EVP d’ici 2020, dans l’immédiat, l’enjeu reconnu par tous est d’optimiser et de fluidifier l’évacuation des boîtes lors des escales des grands porte-conteneurs, le week-end notamment.
Côté transit-time, Haropa est également bien positionné sur plusieurs relations. À l’import, ils sont meilleurs avec Schenzhen (23 jours) ou Ho Chi Minh (22 jours) à ceux de Rotterdam et d’Anvers, tandis qu’à l’export, les délais pour rallier New York (7 jours) ou Charleston (9 jours) sont plus performants. Un constat analogue est dressé sur quelques routes Nord-Sud comme depuis la COA avec les ports de Pointe-Noire (19 jours), Abidjan (14 jours), Lagos (11 jours) ou Dakar (7 jours). L’éventail des liaisons régulières est consultable via un nouveau module "Lignes maritimes régulières" sur le site http://lmr.havre-port.net.
Montée en puissance du chantier multimodal
La compétitivité et la performance portuaires sur le range nord-européen se jouent aussi à terre. Avec le basculement de l’ensemble des services ferroviaires et fluviaux conteneurisés, "le chantier multimodal du Havre est aujourd’hui 100 % opérationnel", déclare Hervé Cornède. Avec un rythme mensuel de 6.000 EVP dont 60 % traités en ferroviaire et 40 % en fluvial, le site garantit des mises à quai le jour même à l’import comme à l’export grâce à six navettes par jour pour un coût de 25 euros par transfert. Avec un objectif de 120.000 EVP d’ici 2020, dans l’immédiat, l’enjeu reconnu par tous est d’optimiser et de fluidifier l’évacuation des boîtes lors des escales des grands porte-conteneurs, le week-end notamment.
"En 2016, les investissements privés sur Le Havre, Rouen et Paris se sont élevés à 451 millions d’euros"
En ferroviaire, le chantier héberge désormais une soixantaine de services par semaine avec treize destinations dont plusieurs bénéficient de délais A pour B (Paris, Bordeaux, Lyon, Dijon et Ludwigshafen).
"Free-time" cumulés
En fluvial, une quarantaine de services hebdomadaires sont déployés dont dix-huit touchent Gennevilliers et onze Rouen. Gron, Longueil-Sainte-Marie et Nogent-sur-Oise sont desservis une fois par semaine, et d’autres ports intérieurs tels que Évry, Limay et Bonneuil-sur-Marne font l’objet de touchée ponctuelle à la demande.
Sur les terminaux du Havre, le stationnement gratuit des conteneurs est fixé à quatre jours calendaires. Le transfert sur le chantier multimodal octroie six jours supplémentaires. Sans compter les délais d’acheminement fluviaux et ferroviaires, ces "free-time" peuvent être augmentés sur les ports intérieurs de huit jours (Gennevilliers) à vingt jours (Radicatel), et sur les plateformes ferroviaires d’un jour à Ludwigshafen à trente jours sur Vierzon et Clermont-Ferrand. Ici, l’amélioration souhaitée par les chargeurs et les commissionnaires concernent les durées de stationnement sur les terminaux havrais jusqu’à cinq voire six jours pour tenir compte des escales en fin de semaine.
Offre logistique
Avec 2,7 millions de m2 sur l’axe Seine, sous douane pour la plupart, Haropa renforcera sous peu son offre logistique avec l’instruction ou la construction en cours de plusieurs projets. Sont ainsi attendus 261.000 m2 au Havre (Panhard, Alsei et Prologis), 175.000 m2 à Port-Jérôme (Panhard), 18.000 m2 à Bonneuil-sur-Marne (Virtuo), 135.000 m2 à Bruyères-sur-Oise (Panhard) et 75.000 m2 à Gennevilliers (Vailog). Le premier bâtiment de 12.000 m2, construit par Vialog pour le marché de l’express avec plan de transport sur Paris incluant la voie d’eau, sera livré cet été. Le second, de 63.000 m2 sur deux étages, est annoncé pour le premier trimestre 2019.