Ayant vocation à inciter les transporteurs routiers à agir pour la préservation du climat, "l'opération Fret21 les chargeurs s'engagent", lancée en mai 2015 par l’Association des utilisateurs de transport de fret (AUTF), l'Ademe et soutenue par le ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire (Meeddat), continue sa progression. Après des entreprises telles que Coca Cola, Ferrero, Fleury Michon, c'est au tour d'Orangina Suntory France d'adhérer au dispositif triennal dans l'objectif de voir les émissions de CO2 liées au transport se réduire de 9 % d'ici 2019. Selon le producteur de boissons, "le transport représentant en effet 16 % des émissions de GES de l’entreprise qui compte quatre sites de production sur le territoire français, à savoir La Courneuve, Donnery, Meyzieu et Châteauneuf-de-Gadagne".
Quatre axes
Orangina Suntory France a conçu un plan d’action basé sur les axes définis par l'opération. Comme l'a rappelé Christian Rose, le délégué général de l'AUTF, lors du salon SITL 2017, qui s'est déroulé à Paris du 14 au 16 mars, ceux-ci sont au nombre de quatre : "Le taux de chargement, la distance parcourue, les moyens de transport et les achats responsables". Au travers d'un engagement sur trois ans, Orangina Suntory France vise une réduction de pas moins de 2.100 tonnes annuelles d'émissions de gaz à effet de serre.
Quatre axes
Orangina Suntory France a conçu un plan d’action basé sur les axes définis par l'opération. Comme l'a rappelé Christian Rose, le délégué général de l'AUTF, lors du salon SITL 2017, qui s'est déroulé à Paris du 14 au 16 mars, ceux-ci sont au nombre de quatre : "Le taux de chargement, la distance parcourue, les moyens de transport et les achats responsables". Au travers d'un engagement sur trois ans, Orangina Suntory France vise une réduction de pas moins de 2.100 tonnes annuelles d'émissions de gaz à effet de serre.
"Distribution France, un minimum requis"
Après avoir rappelé que Fret21 fédère toutes les initiatives, Christian Rose souligne que le dispositif a aujourd'hui le mérite de dépasser de 2 % les objectifs de réduction des GES qui lui étaient fixés. Il atteint 7 % au lieu des 5 % initialement prévus. Selon lui, la démarche ratisse large puisqu'elle se destine non seulement "aux grands groupes, aux PME mais également aux entreprises de taille intermédiaire". Il estime qu'elle a "pour minimum requis la distribution France" mais également les opérations de pré et post-acheminement. Il indique que le combiné rail-route permet de réduire de 70 à 80 % les émissions de CO2. Le délégué général de l'association des chargeurs français ainsi que Marc Cottignies, ingénieur au service Transports et Mobilité à l'Ademe, misent sur "une perspective de label pour les transporteurs routiers".
En matière de formation, Christian Rose a également annoncé que quatre dates sont dores et déjà programmées : le 21 mars, les 6 et 19 avril, et enfin le 4 mai.