L’or et l’aluminium retrouvent leur éclat, le sucre hésite

Les cours du métal jaune et de l’aluminium se sont redressés, tandis que ceux du sucre chutaient le 2 décembre, anticipant une hausse de l’offre.
Le prix de l'or a grimpé au cours de la semaine de transition qui voyait s'achever novembre et démarrer décembre. En début de séance, le 2 décembre, l'once d'or avait atteint 1.804,64 dollars, un sommet depuis août.
Elle s'échangeait pour 1.786,32 dollars en fin d’échanges, contre 1.754,93 dollars sept jours plus tôt.
"Les acheteurs d'or ont mis le pied au plancher le 1er décembre, car une inflation moins élevée qu'attendu aux États-Unis a soutenu les espoirs que la Réserve fédérale soit moins agressive", explique Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
L'indice privilégié de la Fed pour l'inflation, le PCE, a ralenti en octobre à 6 % sur un an contre 6,3 % en septembre.
Cela laisse envisager que la Fed pourra ralentir l'amplitude de ses hausses de taux, comme l'a laissé entendre son patron Jerome Powell.
Mais le 2 décembre, le rapport sur l'emploi américain a fait état d'un marché du travail encore très solide, ce qui va à l'encontre des objectifs de la Fed et pourrait la pousser à continuer de remonter ses taux.
Résultat, le dollar s'est apprécié, faisant diminuer le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises sur le marché aurifère.

L'éthanol moins rentable

Le prix du sucre a remonté en début de la semaine avant de fléchir un peu. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars valait 19,52 cents le 2 décembre, contre 19,33 cents sept jours auparavant.
À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison le même mois valait 534,60 dollars contre 529,70 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Jack Scoville, analyste chez Price Group, affirme que la remontée des cours en début de semaine est due à une liquidation des positions courtes. La tendance reste à la baisse sur les deux marchés.
"Il semble que les contrats à terme commencent à anticiper une augmentation de l'offre disponible sur le marché", notamment en provenance du Brésil et de l'Inde, souligne-t-il, mentionnant "un fort excédent de production l'année prochaine".
L'offre commence à augmenter et devrait donc peser sur les cours.
"Les exportateurs indiens continuent de vendre sur le marché mondial", poursuit l'analyste, malgré le plafonnement des exportations décidé par le gouvernement indien en juin pour préserver les stocks nationaux de sucre.
Quant à l'offre brésilienne, émanant du pays qui se dispute la place du premier producteur de sucre au monde avec l'Inde, elle tend également à augmenter, l'éthanol s'avérant moins rentable.
La baisse des prix du pétrole depuis juin n'incite plus autant les producteurs à transformer une partie de leur récolte en éthanol, augmentant la quantité de sucre sur le marché et soulageant les cours.

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