Le métal jaune a profité des craintes de récession, le zinc a bénéficié de craintes au niveau de la production, et le cacao peine à remonter, notamment en raison d’une offre excédentaire.
Le cours de l'or a vu sa hausse ralentir la semaine dernière, culminant à un sommet en un mois le 4 août, à 1.794,97 dollars l'once, avant de finir le lendemain à son niveau du 1er août, à 1.776,68 dollars l’once, contre 1.765,94 dollars sept jours plus tôt en fin de séance.
Le métal précieux a profité au fil de la semaine des inquiétudes concernant la croissance mondiale, son sommet du 4 août coïncidant avec la prévision d'une récession britannique en 2023 par la Banque d'Angleterre. Par ailleurs, "la montée des tensions géopolitiques avec la visite controversée de [la présidente de la Chambre des représentants américaine], Nancy Pelosi, à Taiwan a profité à l'or", valeur refuge, ajoute Han Tan, analyste à Exinity.
Mais les gains de l'or ont été emportés par la baisse inattendue du chômage aux États-Unis le 5 août, qui renforce l'idée que la Réserve fédérale américaine va de nouveau relever ses taux.
La perspective de taux plus élevés rend les obligations d’État plus attractives, ce qui pèse sur l'intérêt des investisseurs pour l'or, autre valeur refuge. Par ailleurs, "il y a une résistance au seuil symbolique autour de 1.780-1.800 dollars qui empêche l'or de monter outre mesure", commente Craig Erlam, analyste chez Oanda.
Le zinc bondit
Les cours du zinc se sont redressés sur la semaine sur la Bourse des métaux de Londres (LME), atteignant le 4 août leur plus haut niveau depuis plus d'un mois, la crise actuelle des prix de l'énergie constituant une menace considérable pour l'approvisionnement en zinc en Europe. Le métal a bondi de plus de 5 % sur la séance, sa hausse la plus marquée depuis mars, atteignant 3.554 dollars la tonne, un plus haut depuis fin juin.
Le 5 août, la tonne de zinc pour livraison dans trois mois s'échangeait à 3.469 dollars, contre 3.308,50 dollars le vendredi précédent à la clôture. Selon les analystes, le pic enregistré la veille est lié à Glencore, le géant suisse du négoce des matières premières, qui a souligné dans ses résultats du premier semestre l'étroitesse du marché, et mentionné la probabilité de nouvelles réductions de la production européenne.
"L'entreprise a déjà mis en veilleuse une de ses fonderies de zinc en Europe", affirme Carsten Fritsch.
"Ses autres fonderies de zinc en Europe ne réalisent pratiquement aucun bénéfice à l'heure actuelle, ce qui signifie que de nouvelles réductions de production pourraient être envisagées", poursuit-il. L'Europe représente environ 30 % de la production de métaux hors Chine, selon les analystes de Sucden Financial.
Le cacao s’accroche
Les cours du cacao ont flanché la semaine dernière, pris dans les craintes de récession mondiale érodant la demande, en parallèle d'une offre excédentaire, avant de tenter de se reprendre.
À Londres, la tonne de cacao pour livraison en décembre valait 1.782 livres le 5 août, contre 1.760 livres sept jours auparavant.
À New York, la tonne pour livraison en décembre valait dans le même temps 2.369 dollars, contre 2.373 dollars une semaine plus tôt.
"Il n'y a pas de contrainte sur l'offre et les craintes de récession ont le potentiel de freiner la demande", explique Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Les analystes de Sucden Financial soulignent également des "volumes forts". L'offre devrait encore être excédentaire, freinant une remontée des prix, les conditions météorologiques maintenant la perspective d'une "grosse production en Côte d'Ivoire", "une bonne production en Afrique de l'Ouest pour l'année", mais aussi en Asie du Sud-Est, selon Jack Scoville, analyste de Price Group.
Le métal précieux a profité au fil de la semaine des inquiétudes concernant la croissance mondiale, son sommet du 4 août coïncidant avec la prévision d'une récession britannique en 2023 par la Banque d'Angleterre. Par ailleurs, "la montée des tensions géopolitiques avec la visite controversée de [la présidente de la Chambre des représentants américaine], Nancy Pelosi, à Taiwan a profité à l'or", valeur refuge, ajoute Han Tan, analyste à Exinity.
Mais les gains de l'or ont été emportés par la baisse inattendue du chômage aux États-Unis le 5 août, qui renforce l'idée que la Réserve fédérale américaine va de nouveau relever ses taux.
La perspective de taux plus élevés rend les obligations d’État plus attractives, ce qui pèse sur l'intérêt des investisseurs pour l'or, autre valeur refuge. Par ailleurs, "il y a une résistance au seuil symbolique autour de 1.780-1.800 dollars qui empêche l'or de monter outre mesure", commente Craig Erlam, analyste chez Oanda.
Le zinc bondit
Les cours du zinc se sont redressés sur la semaine sur la Bourse des métaux de Londres (LME), atteignant le 4 août leur plus haut niveau depuis plus d'un mois, la crise actuelle des prix de l'énergie constituant une menace considérable pour l'approvisionnement en zinc en Europe. Le métal a bondi de plus de 5 % sur la séance, sa hausse la plus marquée depuis mars, atteignant 3.554 dollars la tonne, un plus haut depuis fin juin.
Le 5 août, la tonne de zinc pour livraison dans trois mois s'échangeait à 3.469 dollars, contre 3.308,50 dollars le vendredi précédent à la clôture. Selon les analystes, le pic enregistré la veille est lié à Glencore, le géant suisse du négoce des matières premières, qui a souligné dans ses résultats du premier semestre l'étroitesse du marché, et mentionné la probabilité de nouvelles réductions de la production européenne.
"L'entreprise a déjà mis en veilleuse une de ses fonderies de zinc en Europe", affirme Carsten Fritsch.
"Ses autres fonderies de zinc en Europe ne réalisent pratiquement aucun bénéfice à l'heure actuelle, ce qui signifie que de nouvelles réductions de production pourraient être envisagées", poursuit-il. L'Europe représente environ 30 % de la production de métaux hors Chine, selon les analystes de Sucden Financial.
Le cacao s’accroche
Les cours du cacao ont flanché la semaine dernière, pris dans les craintes de récession mondiale érodant la demande, en parallèle d'une offre excédentaire, avant de tenter de se reprendre.
À Londres, la tonne de cacao pour livraison en décembre valait 1.782 livres le 5 août, contre 1.760 livres sept jours auparavant.
À New York, la tonne pour livraison en décembre valait dans le même temps 2.369 dollars, contre 2.373 dollars une semaine plus tôt.
"Il n'y a pas de contrainte sur l'offre et les craintes de récession ont le potentiel de freiner la demande", explique Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Les analystes de Sucden Financial soulignent également des "volumes forts". L'offre devrait encore être excédentaire, freinant une remontée des prix, les conditions météorologiques maintenant la perspective d'une "grosse production en Côte d'Ivoire", "une bonne production en Afrique de l'Ouest pour l'année", mais aussi en Asie du Sud-Est, selon Jack Scoville, analyste de Price Group.
