
© Air Berlin
C'est le maire de Berlin, Klaus Wowereit, qui a annoncé le 17 mai la nouvelle date d'ouverture du futur aéroport international de Berlin. Ce sera le 17 mars 2013 au lieu du 3 juin 2012 prévu initialement. Celui qui est également chef du conseil de surveillance de la société gestionnaire du futur aéroport, a expliqué qu'une ouverture plus précoce ne serait "pas réaliste". La nécessité de reporter l'ouverture de l'Aéroport International Berlin-Brandebourg Willy-Brandt (BER) avait été annoncée dès le 8 mai, faisant l'effet d'une douche froide. Des milliers d'invitations avaient déjà été envoyées pour une inauguration en grande pompe par la chancelière Angela Merkel.
Trois ans de retard en tout
La société gestionnaire du site, l'un des plus gros chantiers d'Allemagne, avait alors reconnu des "défaillances" dans le dispositif anti-incendie. Il s'agit du deuxième faux départ pour l'aéroport, qui aurait dû commencer à fonctionner dès l'automne 2010, et devenir le troisième du pays, derrière Francfort et Munich. Willy-Brandt, dont le projet a été lancé en 1996, cinq ans après le vote du Bundestag faisant de nouveau de Berlin la capitale de l'Allemagne, doit remplacer les deux installations actuelles, Tegel et Schönefeld, qui poursuivront donc temporairement leur activité. Ils totalisent 24 millions de voyageurs par an.
Le maire de Berlin a expliqué que la mise aux normes du système anti-incendie, puis l'arrivée de l'hiver qui rend tout déménagement impossible, expliquaient ce long délai de neuf mois. Les autorités en charge de la sécurité ont exigé de la société responsable de l'aéroport, qui espérait pendant quelques mois se contenter de dispositifs anti-incendie en partie manuels, un système entièrement automatisé.
Klaus Wowereit, qui s'est donné pour ambition de faire de Berlin un pôle économique crédible, a toutefois assuré que les usagers ne subiraient aucune conséquence, ou presque. Il a aussi annoncé le départ du directeur technique du projet, Manfred Körtgen, jusqu'ici la seule conséquence en terme de personnel de ce fiasco.
Aurélia End
Trois ans de retard en tout
La société gestionnaire du site, l'un des plus gros chantiers d'Allemagne, avait alors reconnu des "défaillances" dans le dispositif anti-incendie. Il s'agit du deuxième faux départ pour l'aéroport, qui aurait dû commencer à fonctionner dès l'automne 2010, et devenir le troisième du pays, derrière Francfort et Munich. Willy-Brandt, dont le projet a été lancé en 1996, cinq ans après le vote du Bundestag faisant de nouveau de Berlin la capitale de l'Allemagne, doit remplacer les deux installations actuelles, Tegel et Schönefeld, qui poursuivront donc temporairement leur activité. Ils totalisent 24 millions de voyageurs par an.
Le maire de Berlin a expliqué que la mise aux normes du système anti-incendie, puis l'arrivée de l'hiver qui rend tout déménagement impossible, expliquaient ce long délai de neuf mois. Les autorités en charge de la sécurité ont exigé de la société responsable de l'aéroport, qui espérait pendant quelques mois se contenter de dispositifs anti-incendie en partie manuels, un système entièrement automatisé.
Klaus Wowereit, qui s'est donné pour ambition de faire de Berlin un pôle économique crédible, a toutefois assuré que les usagers ne subiraient aucune conséquence, ou presque. Il a aussi annoncé le départ du directeur technique du projet, Manfred Körtgen, jusqu'ici la seule conséquence en terme de personnel de ce fiasco.
Aurélia End