
© RFF/CAPA/LIONEL CHARRIER (TOMA)
Lors des Assises du Ferroviaire la semaine passée, le coût des investissements de construction de 2.000 km de ligne nouvelle, prévus par le Grenelle de l'environnement, a fait débat en raison des difficultés financières de l’État et des collectivités. Selon un responsable de RFF, la ministre de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a suggéré "de confier à une commission indépendante l'évaluation de la pertinence socio-économique des prochaines lignes". Il n'y aurait toutefois pas de remise en cause des quatre LGV (fin de la LGV-Est, Le Mans-Rennes, Tours-Bordeaux et le contournement de Nîmes-Montpellier) dont le financement est assuré.
À Toulouse, Pierre Cohen, président de la Communauté urbaine, Pierre Izard, président du Conseil Général de Haute-Garonne, et Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, se sont opposés à une telle démarche. "Comment comprendre qu’aujourd’hui le gouvernement doute de la pertinence de ses propres projets ?", écrivent les élus. "Nous demandons au Premier ministre de confirmer rapidement que la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux-Toulouse constitue un seul et même projet, qu’il est inscrit dans son ensemble au programme des grandes infrastructures et que le calendrier - déclaration d’utilité publique en 2014, premiers travaux en 2017 - sera respecté", ajoutent-ils.
Une rentabilité déjà démontrée
Pour MM. Cohen, Izard et Malvy, "l’intérêt économique et la rentabilité de cette ligne ont été démontrés à de nombreuses reprises" et la liaison Toulouse-Paris en 3 heures "n’est possible qu’avec une voie nouvelle, tout comme Tours-Bordeaux". "Tout autre solution préconisée par certains - comme l’utilisation de la voie actuelle - doit être écartée" car elle ne permettrait pas la circulation, du TGV, du fret et des autres trains de voyageurs, soulignent-ils.
À Toulouse, Pierre Cohen, président de la Communauté urbaine, Pierre Izard, président du Conseil Général de Haute-Garonne, et Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, se sont opposés à une telle démarche. "Comment comprendre qu’aujourd’hui le gouvernement doute de la pertinence de ses propres projets ?", écrivent les élus. "Nous demandons au Premier ministre de confirmer rapidement que la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux-Toulouse constitue un seul et même projet, qu’il est inscrit dans son ensemble au programme des grandes infrastructures et que le calendrier - déclaration d’utilité publique en 2014, premiers travaux en 2017 - sera respecté", ajoutent-ils.
Une rentabilité déjà démontrée
Pour MM. Cohen, Izard et Malvy, "l’intérêt économique et la rentabilité de cette ligne ont été démontrés à de nombreuses reprises" et la liaison Toulouse-Paris en 3 heures "n’est possible qu’avec une voie nouvelle, tout comme Tours-Bordeaux". "Tout autre solution préconisée par certains - comme l’utilisation de la voie actuelle - doit être écartée" car elle ne permettrait pas la circulation, du TGV, du fret et des autres trains de voyageurs, soulignent-ils.