
© RFF/Giraud Philippe
La ligne à grande vitesse Lyon-Turin, contestée en Italie, produira de la richesse pour 12 à 14 md EUR sur 50 ans, en particulier en réduisant les accidents de la route et les émissions polluantes, ont argué jeudi 26 avril à Rome les défenseurs du projet. C'est ce qui ressort d'une analyse "coûts-bénéfices" élaborée sous la houlette du commissaire spécial du gouvernement italien pour la ligne Tav, Mario Virano, et exposée dans un rapport de 400 pages. M. Virano relève que les régions italiennes et françaises ainsi reliées représentent "19 millions d'habitants, 1,8 million d'entreprises, 150 md EUR d'échanges commerciaux et 540 md de PIB".
La ligne, dont la mise en service est prévue à l'horizon 2023, permettra de diminuer de moitié le trajet Lyon-Turin qui se fera en deux heures et mettra Paris à un peu plus de quatre heures de Milan contre sept actuellement. La première phase de ce projet au coût total de 24,7 md EUR, considéré comme l'une des dix priorités européennes, prévoit un nouveau tunnel long de 57 km reliant les gares de Saint-Jean-de-Maurienne, en France, et Suse, en Italie.
Selon l'analyse présentée jeudi, la nouvelle ligne devrait drainer d'ici 2035 une part importante (environ 55 % contre 26 % actuellement) du trafic de marchandises, permettant d'éviter le passage de 700.000 camions par an. Côté passagers, les calculs prévoient 4,5 millions de voyageurs empruntant ce couloir ferroviaire en 2035, dont 1,1 million d'anciens usagers de la route ou de l'avion. Autre avantage : une baisse notable des émissions polluantes et des gaz à effet de serre, du bruit, des accidents de la circulation, des bouchons et autres facteurs environnementaux, a souligné M. Virano. Enfin, a-t-il noté, le projet aura des retombées positives au niveau local avec la création notamment d'une plate-forme logistique à Orbassano.
La ligne, dont la mise en service est prévue à l'horizon 2023, permettra de diminuer de moitié le trajet Lyon-Turin qui se fera en deux heures et mettra Paris à un peu plus de quatre heures de Milan contre sept actuellement. La première phase de ce projet au coût total de 24,7 md EUR, considéré comme l'une des dix priorités européennes, prévoit un nouveau tunnel long de 57 km reliant les gares de Saint-Jean-de-Maurienne, en France, et Suse, en Italie.
Selon l'analyse présentée jeudi, la nouvelle ligne devrait drainer d'ici 2035 une part importante (environ 55 % contre 26 % actuellement) du trafic de marchandises, permettant d'éviter le passage de 700.000 camions par an. Côté passagers, les calculs prévoient 4,5 millions de voyageurs empruntant ce couloir ferroviaire en 2035, dont 1,1 million d'anciens usagers de la route ou de l'avion. Autre avantage : une baisse notable des émissions polluantes et des gaz à effet de serre, du bruit, des accidents de la circulation, des bouchons et autres facteurs environnementaux, a souligné M. Virano. Enfin, a-t-il noté, le projet aura des retombées positives au niveau local avec la création notamment d'une plate-forme logistique à Orbassano.