
©RFF/CAPA/Lionel CHARNIER (TOMA)
Le futur tracé de la LGV Paca mobilise. À tel point que le préfet de région, Hugues Parant, a envoyé jeudi un courrier à ses homologues des Bouches-du-Rhône, du Var et des Alpes-Maritimes leur proposant d'interrompre le cycle de débats publics "si les conditions d'un échange serein et constructif n'étaient plus réunies".
Le Var a été prompt à trancher : face "aux troubles et aux remous" constatés lors des réunions de RFF, l'un des cofinanceurs du projet avec les collectivités locales, l’État, la principauté de Monaco et l'UE, le préfet a interrompu la concertation dès vendredi matin. Du coup, dans la soirée, les ministres concernés, Nathalie Kosciusko-Morizet (Écologie) et Thierry Mariani (Transports), ont "demandé à RFF d'approfondir les points qui font l'objet d'une forte incompréhension au plan local". Ceci passera par "la poursuite des études complémentaires nécessaires jusqu'à l'été 2012" sur les options toujours en lice, ajoutent-il.
La phase de concertation, entamée mi-septembre, devait permettre au comité de pilotage de choisir entre les quatre scénarios retenus pour le tracé de la future ligne, qui se prolongera à terme jusqu'en Italie. Les scénarios vont du plus "proche des centres-villes" au plus "rapide", du plus "économique" au plus "maillé", pour un coût allant de 15,9 milliards à 17,8 milliards d'euros. Si un consensus semble s'être fait sur le passage en gare Saint-Charles à Marseille, à Nice-aéroport et Nice-ville, ainsi que dans l'est du Var (vers Draguignan-Les Arcs), les tensions se cristallisent autour de la future gare toulonnaise : au centre ou à l'ouest ?
Arc méditerranéen
La LGV, qui a pour objectif majeur de "constituer l'arc méditerranéen Barcelone-Marseille-Gênes" et parer à la saturation prévisible du réseau (40 millions de passagers annuels aujourd'hui, 80 millions en 2020, 110 millions en 2040), mettra Paris à 4 heures de Nice, contre près de 5 h 40 actuellement.
Le Var a été prompt à trancher : face "aux troubles et aux remous" constatés lors des réunions de RFF, l'un des cofinanceurs du projet avec les collectivités locales, l’État, la principauté de Monaco et l'UE, le préfet a interrompu la concertation dès vendredi matin. Du coup, dans la soirée, les ministres concernés, Nathalie Kosciusko-Morizet (Écologie) et Thierry Mariani (Transports), ont "demandé à RFF d'approfondir les points qui font l'objet d'une forte incompréhension au plan local". Ceci passera par "la poursuite des études complémentaires nécessaires jusqu'à l'été 2012" sur les options toujours en lice, ajoutent-il.
La phase de concertation, entamée mi-septembre, devait permettre au comité de pilotage de choisir entre les quatre scénarios retenus pour le tracé de la future ligne, qui se prolongera à terme jusqu'en Italie. Les scénarios vont du plus "proche des centres-villes" au plus "rapide", du plus "économique" au plus "maillé", pour un coût allant de 15,9 milliards à 17,8 milliards d'euros. Si un consensus semble s'être fait sur le passage en gare Saint-Charles à Marseille, à Nice-aéroport et Nice-ville, ainsi que dans l'est du Var (vers Draguignan-Les Arcs), les tensions se cristallisent autour de la future gare toulonnaise : au centre ou à l'ouest ?
Arc méditerranéen
La LGV, qui a pour objectif majeur de "constituer l'arc méditerranéen Barcelone-Marseille-Gênes" et parer à la saturation prévisible du réseau (40 millions de passagers annuels aujourd'hui, 80 millions en 2020, 110 millions en 2040), mettra Paris à 4 heures de Nice, contre près de 5 h 40 actuellement.